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Critique de kuroineko


Après La première gorgée de bière, Je vais passer pour un vieux con, Philippe Delerm évoque toujours les trois fois rien de la vie dans La sieste assassinée. Des petits textes de deux-pages qui vont du oui-oui peu convaincu au coiffeur à la pluie sur Roland Garros, en passant par une omelette aux cèpes impromptues.

C'est certes écrit joliment, voire avec une note spirituelle ou poétique comme dans "La fruitaison". L'auteur en appelle à nos sens ou nos souvenirs, même si tous les récits ne nous rapprochent pas de lui.

C'est plaisant, ça se lit vite... mais bon, livre après livre, c'est toujours plus ou moins pareil. Chantre du quotidien, c'est bien, mais je trouve qu'on en ressort pas grand chose. Ce qui n'est certainement pas le but, pourra-t-on me rétorquer, puisque sa prose fait dans l'instantané émotionnel. Je veux bien; ça n'est pour autant peut-être pas la peine d&pos;en faire une encyclopédie... Mais après tout, pourquoi pas s'il aime et que son lectorat y trouve son compte. Rien ne m'obligeait à lire son ouvrage au final.

J'ai Autumn de lui qui m'attend dans mes caisses, j'espère y trouver plus de consistance.
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