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Critique de gigi55


La pensée de Spinoza présentée par Deleuze, c'est plutôt la pensée de Deleuze qui s'ébroue dans Spinoza. c'est souvent stimulant, mais je ne suis pas sur d'avoir approcher la pensée du promoteur de la joie comme affect idéal.
"Un ouvrage dont les chapitres sont des articles plus ou moins longs sur la pensée de Spinoza.
Le deuxième ""sur la différence de l’Éthique avec une morale expose en trois parties la grande thèse de Spinoza : une seule substance ayant une infinité d'attributs, Deus sive Natura, toutes les ""créatures"" étant seulement des modes de ces attributs ou des modifications de cette substance.
1 - Dévalorisation de la conscience au profit de la pensée : Spinoza le matérialiste
2 - Dévalorisation de toutes les valeurs et surtout du bien et du mal au profit du bon et du mauvais : Spinoza l'immoraliste
3 - Dévalorisation de toutes les passions tristes au profit de la joie : Spinoza l'athée
C'est clair et expressif, mais surement plus nietzschéen que spinoziste.
Le troisième chapitre traite de la question du mal au travers de l'étude d'une série de lettres avec Blyenbergh. Pour Spinoza, comme pour les rationalistes du XVII° siècle : le mal n'est rien, il n'y a pas de mal en soi, mais du mauvais pour moi. Spinoza utilise largement le modèle de l'empoisonnement, des toxines qu i détruisent les rapports entre les éléments.
le quatrième chapitre est un lexique détaillé des principaux concepts de l""Ethique"" : dense et technique. La lecture directe de l’éthique n'est pas plus profitable.
Au total un livre assez disparate dont la difficulté de lecture n'est vraiment pas homogène."
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