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Critique de Esorlecram


C'est plus que du plaisir, c'est de la jouissance que j'ai ressentie à la lecture de ce roman au style coloré, picaresque, teinté d'humour en permanence.
Un « vieux fou » ne quitte plus le manoir à front de mer qu'il a acheté jadis. Bien sûr ce manoir qui se dresse sur une proéminence rocheuse ne respecte pas la distance règlementaire des 100 mètres, et notre homme reçoit régulièrement la visite de huissiers chargés de lui faire accepter la belle somme que les autorités lui proposent pour l'expropriation. Mais notre homme est têtu et veut rester à « Isla Negra » : sa liberté n'a pas de prix. Aussi accueille-t-il ces hommes de loi le fusil à la main.
Tous les personnages de ce roman sont merveilleusement caricaturés. Les deux huissiers (Whale & Whales) font penser à Dupont & Dupond. Charles Dutilleux est le type de l'immobilier véreux qui a dans ses cartons un beau projet pour Isla Negra. Il se paye un matériel diabolique pour faire s'écrouler ce « chancre ». Et comme tous les édiles locaux sont à ses pieds et le craignent, il se moque des autorisations et autres documents administratifs.
Notre « vieux » n'est pas seul : ses deux amis sont encore plus folkloriques que lui : l' « Argentin de Carcassonne » et son bandonéon, et « l'Africain », grand noir taiseux toujours prêt à travailler, qui a compris que le silence est le meilleur moyen de s'éviter des ennuis .

Et puis il y a Gaïa, sorte de vieille sorcière que tout le monde craint car elle a des secrets à dévoiler. Et quels sccrets ! Elle aussi défend le « Vieux « et je m'attendais à un vrai feu d'artifices pour finir. C'est là ma seule (petite) déception : les dernières pages surprennent mais pas dans le sens que j'avais espéré ! le calme revient et la vie continue…
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