C'est un premier roman quasi autobiographique puisque l'auteure est elle-même née en Irand, la prison de Téhéran. Ses parents ont été arrêtés pour leur activisme contre le régime en place. Dans ce roman, l'auteure parle des enfants de la révolution. Ceux qui ont eu leur vie ancrée dans l'Histoire dès leur naissance. La construction de ce roman est intéressante même si elle m'a un peu dérangée. L'auteure présente différents enfants : Neda qui apparaît dès sa naissance, Omid qui assiste à l'arrestation de ses parents alors qu'il n'a que trois ans. Ils seront alors recueillis par leur grand-mère, à l'ombre des jacarandas. Je disais que la construction m'a parfois dérangée parce que les personnages sont nombreux, les époques varient et j'ai parfois été perdue. Il a fallu que je me force un peu parfois pour reprendre le fil de la narration.
Ce roman m'a permis de mieux comprendre ce qui s'est passé à Téhéran.
Sahar Delijani dresse le portrait d'une société entière marquée par ces événements. Des générations entières qui gardent des séquelles de cette période. C'est un livre poignant qui traverse l'Histoire depuis les années 80 jusqu'à nos jours. J'aime quand la petite histoire, celle de ces enfants et de leurs parents, accompagne la grande Histoire. A la fois fiction et documentaire, ce roman est effectivement une belle découverte.
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