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Critique de JIEMDE


Anthropologie, quand tu nous tiens !

Après Sanaaq il y a quelques jours - passionnante plongée dans la vie des peuples Inuits québecois - j'ai donc enchaîné avec Nénuphar de Ella Cara Deloria, traduite par Evelyne Châtelain, auteure référente de l'anthropologie amérindienne en général et de celle des Sioux en particulier.

Au sein du peuple Sioux Dakota, Ella Cara Deloria nous immerge dans une tribu Teton, ces « peuples de la prairie » où naît la petite Nénuphar que nous allons suivre dans les différentes étapes romancées de sa vie de femme.

Une vie faite de codes et de règles, ponctuée de cérémonies festives célébrant les petites et grandes joies de la famille, de la chasse ou de la nature. Cérémonie du hunka, cérémonie du bison, cérémonie de la danse du soleil, cérémonie du feu de la vierge, cérémonie de la veille du fantôme…

Une vie dans des conditions extrêmes où le froid et le danger sont permanents, mais qui paradoxalement baigne dans la joie du devoir à accomplir, des petites satisfactions quotidiennes, de la glorification de la nature et du vivant.

Une vie enfin où l'enfant est roi, respecté et élevé dans la seule perspective d'en faire un adulte, prêt le moment venu à prendre son tour. Une vie ici romancée certes, mais qui sonne comme le récit des temps anciens où les longs couteaux n'avaient pas encore envahi le territoire sioux. Une vie d'avant…

« Tant que le bison vivra, nous ne mourrons pas ». Malheureusement, le bison a fini par mourir…
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