Aurélien Delsaux nous plonge dans l'univers des pavillons de banlieues françaises là où les « petites gens » peuvent s'offrir une maison individuelle. Ils amènent avec eux un esprit de clan, un environnement parfois violent, souvent inculte. En entrant dans l'intimité des familles, on se retrouve plongé dans une France de « laissés pour compte ». Dans l'adversité, une certaine solidarité s'installe. On s'entraide lors d'inondations ou de saccages causés par les
sangliers. L'auteur déroule son roman par petites touches insolites comme une tapisserie. Certaines scènes traînent parfois en longueur et l'usage très personnel du français nous laisse songeur. MB
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