AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de LaBibliothequeDeReb



Martine Delvaux écrit une lettre en état d'urgence à sa fille. L'urgence caractérisée par l'état de notre Monde, de notre Planète, de notre Humanité. Quand le feu s'empare des forêts, il s'empare aussi du coeur de l'autrice.
Le feu qui vampirise le cerveau, qui atrophie nos pensées quand il surgit, qui paralyse, a le même effet sur nous lecteurs quand nous découvrons la réalité que l'autrice dresse avec ses mots, la réalité de notre Avenir, de ceux de nos enfants.

« La culpabilité de t'avoir invité dans ce monde qui avance vers sa perte : la responsabilité de t'aider à ne pas perdre espoir devant un avenir désespéré. »

Martine Delvaux déploie ses mots au service des femmes et des flammes. Elle évoque et cite des personnes qui se sont battus ou continue à se battre aujourd'hui pour sauver l'avenir. Elle nous expose aussi ceux qui vont au bout de leur conviction et s'immolent en guise de mort symbolique pour secouer les esprits et faire un électrochoc.

« Partout, sur la planète, des flammes brûlent qu'on ne cesse d'alimenter en commémoration de tragédies. Moi, je cherche une flamme éternelle qui brûle au nom des femmes »

Elle adresse ces mots à sa fille dont l'engagement face à l'état d'urgence climatique est total, dont le féminisme est revendiqué et pleinement assumé. Ces fragments qui composent ce livre sont d'une beauté époustouflante et pourtant terriblement affligeants.
Le feu ardent qui brûle en elle, comparable à l'amour pour sa fille, nous contamine et c'est tant mieux ❤
Commenter  J’apprécie          60



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}