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Critique de umezzu


Ce récit à la première personne de la vie d'Erwan, un employé d'abattoir angevin, est marqué par la répétitivité. Répétitivité des gestes, des relations superficielles avec les collègues les plus proches dans la chaîne d'abattage, des week-end seul ou partageant un barbecue avec d'autres collègues. Après une enfance sans affection parentale, peu d'avenir et l'impression d'être complètement absorbé par chacune des tâches précises de l'abattage. Erwan a cependant vécu une éclaircie lors d'une aventure estivale avec une étudiante en emploi d'été. le reste, c'est cette impression d'absurdité et d'incompréhension.

Le thème aurait pu susciter l'intérêt, d'autant que l'auteur s'est manifestement renseigné. Mais sa prose est à mon goût imbuvable. Au prétexte de partager les pensées intimes d'Erwan, le lecteur enchaîne des phrases sans fin, les idées (noires) se succédant à coup de virgules.
Dans cette histoire triste, j'avoue avoir eu deux éclats de rire. Le premier en comptant soigneusement la longueur d'une phrase vers le milieu du livre : vingt et une lignes d'affilée. Le deuxième, deux pages plus loin, la phrase s'étire, s'étale, se traîne, sur au total deux pages et demi. La forme tue le fond, l'abat, le découpe, le trucide...
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