Le contrepoint exact de la critique précédente. Oui, une lecture tout à fait singulière et qui désarçonne. Mais justement, n'est-ce pas là ce qu'on attend d'un livre dont la couverture, si belle, est déjà une promesse ? Quel plaisir de se laisser surprendre par cette unique "phrase de 100 pages, sans point ni majuscule, comme un monologue qui n'en finit pas". C'est particulièrement beau une histoire d'amour qui n'en finit pas, non ? Il est question de désir, de rêverie, d'histoire sans cesse réinventée, un long poème à lire, relire, relire encore, pour renouveler le plaisir de se perdre autant que de se retrouver.
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