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Critique de Apikrus
Frédéric Denhez est chroniqueur sur France Inter (dans l'émission 'CO2 mon amour'), ce qui me semblait a priori un gage de qualité. Dans cet ouvrage, il prétend nous éclairer sur nos choix alimentaires et sur les abus de nombreux discours en la matière. Ce thème et la manière de l'aborder m'ont attiré.
Parmi les sujets traités : les aliments 'bio', les régimes 'sans' (viande, gluten…), et la malbouffe dont sont surtout victimes les plus défavorisés.
Bien qu'il s'en défende, l'auteur est excessivement moralisateur. Il prétend en effet détenir LA vérité et ceux qui ne partagent pas ses points de vue, et par suite les pratiques alimentaires qu'il défend, se trompent, étant soit des allumés (les végans), soit des crétins incultes.
L'auteur s'en prend notamment à la mode du tout bio, considérant que l'agriculture biologique n'est pas nécessairement synonyme de respect de l'environnement.
Cette thèse est étayée d'arguments, mais de là à en conclure que l'agro-business reste la panacée pour nourrir la population à bas coût et à bas prix, il y a un grand pas que l'auteur franchit pourtant allègrement.
Les coulisses de notre système agro-alimentaire que l'auteur prétend explorer et faire connaître sont en fait celle d'un univers dont les enjeux sont plus larges que les seuls besoins alimentaires de notre pays. Ce système est aussi tourné vers l'exportation, avec le gain (de certains seulement) comme finalité principale, quand bien même cela ruine les agricultures vivrières d'autres pays, les plaçant en situation de dépendance.
Bien qu'il contienne des informations intéressantes, ce livre m'a déçu, par son ton et par son manque de vision globale du sujet.
• Merci à Babelio (Masse Critique).
Parmi les sujets traités : les aliments 'bio', les régimes 'sans' (viande, gluten…), et la malbouffe dont sont surtout victimes les plus défavorisés.
Bien qu'il s'en défende, l'auteur est excessivement moralisateur. Il prétend en effet détenir LA vérité et ceux qui ne partagent pas ses points de vue, et par suite les pratiques alimentaires qu'il défend, se trompent, étant soit des allumés (les végans), soit des crétins incultes.
L'auteur s'en prend notamment à la mode du tout bio, considérant que l'agriculture biologique n'est pas nécessairement synonyme de respect de l'environnement.
Cette thèse est étayée d'arguments, mais de là à en conclure que l'agro-business reste la panacée pour nourrir la population à bas coût et à bas prix, il y a un grand pas que l'auteur franchit pourtant allègrement.
Les coulisses de notre système agro-alimentaire que l'auteur prétend explorer et faire connaître sont en fait celle d'un univers dont les enjeux sont plus larges que les seuls besoins alimentaires de notre pays. Ce système est aussi tourné vers l'exportation, avec le gain (de certains seulement) comme finalité principale, quand bien même cela ruine les agricultures vivrières d'autres pays, les plaçant en situation de dépendance.
Bien qu'il contienne des informations intéressantes, ce livre m'a déçu, par son ton et par son manque de vision globale du sujet.
• Merci à Babelio (Masse Critique).
