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3.42/5 (sur 108 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Frédéric Denhez est à la fois un journaliste, conférencier, auteur et directeur d’ouvrages scientifiques que l’on peut voir de plus en plus dans les médias, de Libération à France 3 dans l’émission "Ce soir (ou jamais !)" ou encore d’ici juin dans presque chaque émission de "CO2 mon Amour" sur France Inter. Il vient de publier un nouveau livre, Quelle France en 2030 ? aux éditions Armand Colin qui connait un beau succès.

Titulaire d’un DESS d’Ingénierie de l’environnement, plongeur émérite, historien dans l’âme, cet ex-grand voyageur a publié un certain nombre d’ouvrages de référence sur les questions d’environnement. Sur la crise climatique (la troisième édition de son Atlas du changement climatique, best-seller des éditions Autrement, est sortie en 2009 ; Une brève histoire du climat, très apprécié et cité par Emmanuel Le Roy Ladurie, paru en 2008), la pêche (Plus de Poisson à criée, 2008), les pollutions (Les Pollutions invisibles, 2005, réédité en 2007). Son ouvrage La nature, combien ça coûte (2007) a été le premier, destiné au grand public, à aborder le sujet aujourd’hui à la mode de la valorisation de la nature.
Frédéric Denhez écrit également des ouvrages scientifiques : entre autres Les prodigieux secrets de la nature, (2001, réédition 2008), Les femmes ont-elles une pomme d’Adam ? (2008), 100 questions pertinentes et impertinentes aux généticiens (2009). On expérience du voyage lui a fait participer à des ouvrages collectifs de références comme Montagnes du monde (2003), Routes mythiques du monde ou encore Les Routes du sel (2006).
En collaboration depuis plusieurs années avec les magazines Ca m’intéresse, National Geographic France et Géo, Frédéric Denhez est également concepteur-rédacteur muséographe pour la Cité des matières de Lillebonne et le Musée-Parc archéologique de Paladru en 2007. À ce titre, il participe à la conception du musée qui sera accueilli par la future tour Jean Nouvel au Havre. Il est un invité régulier des grands médias, que ce soit la radio (France Inter, TSR, Radio Canada…) ou la télévision ("C dans l’air" , Ce soir (ou jamais !), iTélé…). Ce voyageur, amoureux du cinéma américain aime prendre la parole. Sa vision élargie, à la fois scientifique, naturaliste, économique, culturelle et historique, accompagnée d’un discours concret, humain et inspiré de ses expériences, parvient aisément à intéresser ses auditeurs sur les problèmes environnementaux complexes...
Prix mange livre 2021.
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Source : http://www.glamspeak.com
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La nouvelle collection Planète graphique aborde avec humour l?écologie, le développement durable ou la santé, au quotidien. De manière citoyenne et avec une petite touche de malice, Elise Rousseau décrypte la surconsommation : http://www.delachauxetniestle.com/ouvrage/mais-pourquoi-j-ai-achete-tout-ca-/9782603025222 Tandis que Frédéric Denhez évoque les méandres de la production alimentaire : http://www.delachauxetniestle.com/ouvrage/l-assiette-est-dans-le-pre/9782603024850 Tous deux proposent des solutions concrètes pour passer à l?action. Découvrez vite ces documents graphiques plein d'humour !

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Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
En fait, le bio arrive de lui-même dans un esprit éveillé. C'est l'aboutissement d'une cohérence, celle qui fait rimer l'assiette avec la planète. La nourriture a une âme, celle de la valeur que chacun de nous lui donne.
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Que c'est compliqué de manger aujourd'hui ! Il est quand même vertigineux de constater qu'il faut désormais une étiquette, un logo, une mention spéciale, une application sur son smartphone pour nous convaincre que ce nous mangeons n'est pas mauvais pour notre santé !
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(...) des études scientifiques (...) ont démontré un risque de développer un cancer d'un quart moins élevé pour la population qui ne mange que bio par rapport à l'ensemble du pays. Mais est-ce dû uniquement à l'absence de pesticides ? Les chercheurs reconnaissent eux-mêmes que les biais de jugement sont nombreux, car les personnes qui ne mangent que bio ont aussi une hygiène de vie qui correspond aux canons fixés par les autorités sanitaires : elles avalent beaucoup de légumes, peu de viande, boivent peu d'alcool, ne fument pas, consomment très peu de produits ultra-transformés, font rarement d'excès, mangent en calories un bon 20% de moins que le reste de la population, roulent à vélo et marchent, font du sport, ont un niveau de vie et un capital culturel et éducatif élevés, cotisent à de bonnes mutuelles.
(p. 19)
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S'il y a des famines, le changement climatique n'y sera pour rien, quoi qu'il en soit, car les famines sont toujours la conséquence d'une politique, très rarement d'une chute de la production. Quand des gens meurent de faim, c'est parce qu'ils n'ont pas eu accès à la nourriture qui, aujourd'hui, abonde.
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Après l'invention de la cuisson, de l'agriculture, de la conservation, nous sommes donc entrés dans l'ère de l'ultra-transformation, c'est-à-dire l'addition de substances aux produits alimentaires pour en imiter, en exacerber ou en restaurer les propriétés sensorielles supprimées par les procédés industriels.
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2,6 milliards de Terriens n'ont pas accès à des toilettes, 1,3 milliard n'ont pas accès à l'eau potable. Ce sont surtout les pauvres, vivant dans des pays où la chaleur favorise le développement d'organismes pathogènes.
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L'outil finit par échapper à son maître qui devient son serviteur : quand on peut labourer un sol détrempé, pourquoi se priver ? Dès lors, on ne fait plus que travailler sans s'arrêter, en oubliant que l'agriculture dépend des éléments naturels et que le sol aussi a besoin de repos. À ce stade, l'agriculteur n'est plus qu'un ouvrier mécanicien.
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La monoculture sur grandes parcelles est l'ennemie de la biodiversité, autant que le labourage systématique.
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Malgré tout, pour les "pro-loups, c'est encore trop, et ce ne serait là qu' incompréhension des historiens, car, derrière les cas mortels enregistrés dans les actes de décès, les registres paroissiaux et les écrits des mémorialistes, se cacheraient des crimes bêtement humains, sexuels notamment. Le loup, figure maléfique, rappel de notre humanité chasseresse d'avant l'agriculture, était ce que la société très chrétienne plaquait sur ce qu'elle ne voulait pas voir. Le loup, bouc émissaire idéal. Ce n'est pas tout à fait faux. Mais, selon les historiens, cela n'empêche pas que le prédateur a, tout au long de notre histoire, tué.
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Les "anti-loup", pour rester dans la bipolarité française, ont à l'inverse la certitude que le loup est un danger mortel pour les troupeaux et pour les hommes.. Des historiens leur donnent en partie raison. Un minimum de 8000 morts serait imputable au héros du Petit Chaperon rouge, en France, entre 1200 et 1960.Cela paraît beaucoup mais ramené à l'année, le chiffre est moins effrayant : une dizaine de morts par an tout au plus, dont 4 ou 5 liés à l'enragement des loups incriminés. En stricts termes statistiques, c'est presque deux fois moins que la mortalité liée à la randonnée...en montagne.
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Ils ont écrit sur des écrivains....

Ronsard a écrit trois volumes de vers pour trois femmes différentes. La première et la dernière, Cassandre et Hélène, ne l’approchèrent point ; l’une parce qu’elle était trop belle et l’autre parce qu’elle était hideuse. C’est du moins ce qu’en disent ceux qui les ont connues ; mais Ronsard, ne voulait rien d’elles que leurs noms à mettre en sonnets, fit Cassandre plus belle encore que Cassandre, et daigna donner à Hélène tout ce que Dieu lui avait refusé. Aussi nous les voyons toutes deux incomparables.

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