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Critique de Gloglobetrotteur
Un très beau livre, poignant, émouvant.
A l'été 2003, Pierre demande à son fils Louis, de venir immédiatement le voir à Paris. Louis traverse donc la France pour rejoindre ce père qui bien que taciturne et secret, a toujours été, malgré tout, présent et attentif.
Pierre au crépuscule de sa vie ressent le besoin de lui raconter ce qu'il n'a jamais pu dire à personne….
Tout a commencé en août 1939. Lui et son copain Marcel sont fous de vélo et ont un rêve : participer et gagner Les Six Jours au Vel'hiv… Mais la guerre se profile qui va bouleverser leurs vies.
C'est toute la Seconde Guerre Mondiale que Pierre va raconter à Louis qui, enfin, espère une relation possible avec son « père fantôme ».
C'est l'histoire d'un amour. de l'amour de sa vie, inconsolé qui fut vécu et emporté dans la tourmente. Pierre raconte cette période sans rien laisser de côté : la vie quotidienne, la naissance des mouvements résistants, la rafle du Vel d'Hiv, les interrogatoires musclés de la Gestapo, les passages en zone libre, les maquisards, les pogroms de Pologne, le drame arménien, les camps, la faim, la peur, la mort. C'est surtout le récit de cet amour infini qui aura encore des répercussions 60 ans plus tard…
Mais au-delà de cette histoire, sont abordés de nombreux thèmes fondateurs d'une vie, avec la transmission entre générations, les relations père-fils. Devient-on héros par conviction, par amitié, par amour ou par hasard ? Comment vivre avec le sentiment d'impuissance de n'avoir pas fait plus ? Comment vivre avec l'absence ? Faut-il chercher à tout connaître du passé ?
Ce magnifique roman nous emmène au coeur de Paris et de l'Auvergne, mais également en Pologne, en Israël… Peu à peu on est pris et on a du mal à se détacher de ces destins. On tremble pour ces êtres du quotidien, héros ordinaires pour qui la vie de l'autre était plus important que la sienne. Étudiant, relieur, magouilleur, gendarme, paysan, juif, arménien, chrétien, riche, sans le sou... peu importe. Il en faut peu pour changer un destin, l'éclairer ou le détruire. Et quand l'horreur vient s'ajouter à l'horreur..
A l'été 2003, Pierre demande à son fils Louis, de venir immédiatement le voir à Paris. Louis traverse donc la France pour rejoindre ce père qui bien que taciturne et secret, a toujours été, malgré tout, présent et attentif.
Pierre au crépuscule de sa vie ressent le besoin de lui raconter ce qu'il n'a jamais pu dire à personne….
Tout a commencé en août 1939. Lui et son copain Marcel sont fous de vélo et ont un rêve : participer et gagner Les Six Jours au Vel'hiv… Mais la guerre se profile qui va bouleverser leurs vies.
C'est toute la Seconde Guerre Mondiale que Pierre va raconter à Louis qui, enfin, espère une relation possible avec son « père fantôme ».
C'est l'histoire d'un amour. de l'amour de sa vie, inconsolé qui fut vécu et emporté dans la tourmente. Pierre raconte cette période sans rien laisser de côté : la vie quotidienne, la naissance des mouvements résistants, la rafle du Vel d'Hiv, les interrogatoires musclés de la Gestapo, les passages en zone libre, les maquisards, les pogroms de Pologne, le drame arménien, les camps, la faim, la peur, la mort. C'est surtout le récit de cet amour infini qui aura encore des répercussions 60 ans plus tard…
Mais au-delà de cette histoire, sont abordés de nombreux thèmes fondateurs d'une vie, avec la transmission entre générations, les relations père-fils. Devient-on héros par conviction, par amitié, par amour ou par hasard ? Comment vivre avec le sentiment d'impuissance de n'avoir pas fait plus ? Comment vivre avec l'absence ? Faut-il chercher à tout connaître du passé ?
Ce magnifique roman nous emmène au coeur de Paris et de l'Auvergne, mais également en Pologne, en Israël… Peu à peu on est pris et on a du mal à se détacher de ces destins. On tremble pour ces êtres du quotidien, héros ordinaires pour qui la vie de l'autre était plus important que la sienne. Étudiant, relieur, magouilleur, gendarme, paysan, juif, arménien, chrétien, riche, sans le sou... peu importe. Il en faut peu pour changer un destin, l'éclairer ou le détruire. Et quand l'horreur vient s'ajouter à l'horreur..
