>
Critique de sandraboop
Waow la claque !
Que faire ? Que dire ?
Déjà remercié Babelio, les éditions Espace 34 et l'auteure Lucie Depauw pour le gain de ce livre, cette pièce, ce moment intense de lecture grâce à l opération masse critiques qui s est tenue la semaine passée.
Je l'avoue j'avais sélectionné plusieurs ouvrages et au début je n'avais aucune préférence.
Ce midi, la poste m'a livré cette pépite !
Je regarde et ô j avais oublié que c'était une pièce de théâtre et je suis ravie de le re-découvrir car en ce moment ce style littéraire m'appelle. Là j'ai de nouveau la sensation de choisir les livres pour l'opération masse critique et ressens ce petit picotement.
Chouette ! J'ai reçu une pièce de théâtre. Je relis la 4eme de couverture et me souvient du thème : les lanceurs d alerte et pas seulement celui qui fait la une, une fois "l'affaire" dévoilée, non le lanceur d'alerte au sein même du couple.
Ba oui, ici, on rencontre un couple. Lui découvre des documents sensibles dont il ne peut ignorer l existence et les impacts... il veut agir, il rêve d'égalité, de justice sociale et peut être aussi d'une vie pas "si petite" .
Elle, elle nous fait LE baby blues. Elle alerte son mari sur ses sentiments vis à vis du nouveau né. Elle nous parle de son ressenti y compris sur l avenir de cet enfant dans une société difficile.
Mais ils ne s'entendent pas, ils ne se comprennent plus sans mot et comme ils ne se parlent plus vraiment , ils se passent à côté.
Elle le trouve changer mais elle même est bouleversée.
Lui, il croit qu'elle a des symptômes post partum basiques tant il a la tête dans le guidon avec son acte citoyen de rébellion face à la fraude fiscale tout ça de façon confidentielle.... enfin c'est ce qu'il croit jusqu a ce que les gendarmes débarquent, perquisitionnent. Jusqu a ce que la DRH le musèle en le menaçant de lui prendre "sa petite vie" et finalement sa petite vie, sa petite famille, sa petite maison, il y tient.
Et puis ça bascule. Il est poursuivi en justice, les accords ne sont pas tenus et lui, il n en peut plus, il doit parler.
Et là c'est le procès... je vous laisse quand même quelques découvertes mais en ce qui me concerne, juste waow. La claque.
Déjà une affaire d'actualité écrit dans un style particulier : le théâtre. Un récit court et percutant. Parfois violent.
Violent car les pensées sont jetées nues.
Violent grâce à l absence totale de ponctuation qui nous empêche de faire une pause, de reprendre notre souffle. On est embarqué.
On y va, on fonce tête baissée. On prend la claque d'une maternité qui n est pas synonyme du plus beau jour au monde et c'est une réalité pour des milliers de femmes.
On prend la claque du jugement aussi.
En 54 pages que je n ai pas vues défiler, c'est magistral.
En ce qui me concerne j ai retrouvé l'âme d'un Menegaux qui dénonce, dans un style bien différent, celui de Lucie Depauw, fort efficace.
Bonne lecture.
Que faire ? Que dire ?
Déjà remercié Babelio, les éditions Espace 34 et l'auteure Lucie Depauw pour le gain de ce livre, cette pièce, ce moment intense de lecture grâce à l opération masse critiques qui s est tenue la semaine passée.
Je l'avoue j'avais sélectionné plusieurs ouvrages et au début je n'avais aucune préférence.
Ce midi, la poste m'a livré cette pépite !
Je regarde et ô j avais oublié que c'était une pièce de théâtre et je suis ravie de le re-découvrir car en ce moment ce style littéraire m'appelle. Là j'ai de nouveau la sensation de choisir les livres pour l'opération masse critique et ressens ce petit picotement.
Chouette ! J'ai reçu une pièce de théâtre. Je relis la 4eme de couverture et me souvient du thème : les lanceurs d alerte et pas seulement celui qui fait la une, une fois "l'affaire" dévoilée, non le lanceur d'alerte au sein même du couple.
Ba oui, ici, on rencontre un couple. Lui découvre des documents sensibles dont il ne peut ignorer l existence et les impacts... il veut agir, il rêve d'égalité, de justice sociale et peut être aussi d'une vie pas "si petite" .
Elle, elle nous fait LE baby blues. Elle alerte son mari sur ses sentiments vis à vis du nouveau né. Elle nous parle de son ressenti y compris sur l avenir de cet enfant dans une société difficile.
Mais ils ne s'entendent pas, ils ne se comprennent plus sans mot et comme ils ne se parlent plus vraiment , ils se passent à côté.
Elle le trouve changer mais elle même est bouleversée.
Lui, il croit qu'elle a des symptômes post partum basiques tant il a la tête dans le guidon avec son acte citoyen de rébellion face à la fraude fiscale tout ça de façon confidentielle.... enfin c'est ce qu'il croit jusqu a ce que les gendarmes débarquent, perquisitionnent. Jusqu a ce que la DRH le musèle en le menaçant de lui prendre "sa petite vie" et finalement sa petite vie, sa petite famille, sa petite maison, il y tient.
Et puis ça bascule. Il est poursuivi en justice, les accords ne sont pas tenus et lui, il n en peut plus, il doit parler.
Et là c'est le procès... je vous laisse quand même quelques découvertes mais en ce qui me concerne, juste waow. La claque.
Déjà une affaire d'actualité écrit dans un style particulier : le théâtre. Un récit court et percutant. Parfois violent.
Violent car les pensées sont jetées nues.
Violent grâce à l absence totale de ponctuation qui nous empêche de faire une pause, de reprendre notre souffle. On est embarqué.
On y va, on fonce tête baissée. On prend la claque d'une maternité qui n est pas synonyme du plus beau jour au monde et c'est une réalité pour des milliers de femmes.
On prend la claque du jugement aussi.
En 54 pages que je n ai pas vues défiler, c'est magistral.
En ce qui me concerne j ai retrouvé l'âme d'un Menegaux qui dénonce, dans un style bien différent, celui de Lucie Depauw, fort efficace.
Bonne lecture.
