AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de gingers007


Il est des êtres marqués par des choses inexplicables, imprévisibles que le destin oblige à se rencontrer, à se reconnaître, à s'aimer, à déteindre l'un sur l'autre au point de ne former qu'un tout, une chose absolument indestructible, écartant toute dualité pour n'être qu'unité.
Imaginez un peu qu'un " gadjo " c'est-à-dire un homme hors le camp, hors la tribu d'un gitan, se prenne d'amitié pour l'un de ceux-ci et patiemment lui apprenne à lire, puis former des lettres et que l'autre, par amour peut-être davantage que part reconnaissance, lui donne la forme même de sa pensée, sa manière de voir et de philosopher, et que ce gitan soit un initié, " un homme à l'intérieur du cercle" ; le professeur deviendra l'élève et parmi ceux de sa race deviendra étranger, parce qu'héritier de la pensée de l'autre.
Je suis cette étranger.
Mais pour comprendre, aimer les pages qui vont suivre, il faudra vous coller au coeur l'esprit du tzigane réveillé en pleine nuit sur un dépôt d'ordure pour vérification du carnet anthropométrique.
Tout le monde dehors !
Y compris les nouveaux nés,
par n'importe quel temps,
garde à vous !
fixe !
avec tout ce que cela comporte d'humiliation, de rage rentrée au ventre.
Si vous savez lire entre les lignes, si un jour le hasard vous désigne à regarder droit devant l'oeil d'un romani, vous comprendrez la signification de son regard méprisant.
Ces pages
A mon Maître " Hartiss le Gitan "
A mes copains de la pluie,
à mes frangins du vent.
Pierre DERLON
Commenter  J’apprécie          101



Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Ont apprécié cette critique (9)voir plus




{* *}