Ce livre assez court (200 pages) offre un point de vue intéressant sur la vie de
Dimitri Chostakovitch, surtout un point de vue nuancé parmi des approches qui ne le furent pas vraiment. Contrairement à Stravinsky, à Prokoviev et à bien d'autres, Chostakovitch est resté et a subi toutes les foudres du régime. Mais il est quand même monté dans la hiérarchie du parti devenant même député bien que ses oeuvres furent longtemps interdites. Grande leçon de résilience ou incroyable leçon de lâcheté et de collaboration ? L'auteur penche plutôt pour la première hypothèse démontrant que Chostakovitch a tout au long de son oeuvre des signes de sa dissidence. Mais il est vrai que pour ceux qui sont partis il était impossible de rester sans se compromettre. Et en lisant le livre de
Bertrand Dermoncourt, il nous convainc assez de cela…
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