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Critique de Dionysos89


Dans le huitième tome du Scorpion, L'Ombre de l'Ange plane sur nous et cet opus assombrit grandement l'aura de la série.

L'intrigue brumeuse de ce tome est-elle défendable ? Autant ne pas se lancer dans ce débat car ça ne tiendrait pas en quelques mots. Personnellement, j'avoue que tout se recoupe, certes, mais qu'on se demande vraiment comment tout cela est crédible et tient debout ; malgré tout, on avance tout de même vers l'inexorable dénouement et c'est bien là l'essentiel. Il faut quand même reconnaître que tout est presque trop facile pour le Scorpion qui se permet tout et n'importe quoi. Evidemment, nous sommes dans une série-hommage au genre de cape et d'épée, mais arrivés au huitième tome, on a le droit de prétendre à plus que ça.
Ce huitième tome met en lumière l'écart pris entre les deux auteurs. D'un côté, même si je pinaille sûrement de trop, j'ai vraiment l'impression que Stephen Desberg va trop vers la facilité en usant d'expressions-bateaux, telles « dans la vie, il y a… », à tout bout de champ. Or, de l'autre, Enrico Marini propose des graphismes toujours aussi réjouissants : il opte pour un trait plus sombre et plus précis, ce qui n'enlève rien à la fulgurance de ses mouvements dans les combats, mais ajoute un semblant de majesté à ses décors.

Malgré un enrobage toujours réjouissant, nous avons là un de ces tomes qui me fait parfois m'ennuyer en lisant cette série : l'univers me parle, les dessins sont très beaux, mais les scènes sont parfois basiques, sans parler des dialogues.

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