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Critique de Gamayun


La vie, la mort, le souvenir, l'absence, l'amour : de thèmes intemporels déjà tant de fois abordés. C'est que chacun expérimente la monde, le découvre comme un explorateur une terre vierge et s'il aime écrire est tenté de le faire pour partager ses trouvailles. Isabelle Desesquelles le fait avec talent et d'une façon déconcertante, tant par l'écriture, parfois un peu chaotique, que par la narration.

La narratrice est une enfant de 8 ans qui vit heureuse entourée d'un père qui s'extasie des moindres petites choses, d'une « maman toute folle » et d'un charmant voisin à peine plus âgé qu'elle avec qui l'avenir semble tout tracé. Elle n'a pas encore intégré les normes et tabous qui gouvernent notre société, ce qui donne de la saveur au texte. Après 80 pages, bouleversement et montée en puissance. Bien sûr, on savait que quelque chose viendrait briser ce bonheur sans nuages, mais on n'imaginait pas quelle tuile allait tomber. Encore 60 pages et re-changement de braquet. Là, les choses prennent une tournure plus perturbante. Et dans une dernière partie, on se dirige vers la fin dans un va-et-vient temporel.

Je ne voudrais pas trop en dévoiler, mais je pense que les lecteurs pour qui les deuils n'ont pas respecté l'ordre normal des choses apprécieront encore plus que les autres ce roman.
Un seul reproche : l'auteure semble avoir tiré son texte en longueur pour qu'il rentre dans les formats classiques de l'édition, ce qui la fait se répéter pas mal.
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