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Critique de gruz


Dix portraits de femmes, quatre générations, une famille.

A l'énoncé de ce rapide résumé, beaucoup voudraient cantonner ce roman à un lectorat purement féminin. Quelle erreur se serait !

Je voulais affirmer, en tant qu'homme, que ce récit devrait au contraire être mis entre les mains de l'ensemble de la gente masculine.

Parce qu'Isabelle Desesquelles, à travers ces quelques portraits, parle de toutes les femmes. Par la grâce de sa plume expressive et qui se marie au caractère de chacune, elle nous offre des moments rares, des moments de partage de l'intime. Un écriture belle et qui sait être directe.

Oui l'intime. Chaque femme y parle avec sa propre voix, sa propre sensibilité, son propre vécu. Matriarche ou jeunette, toutes avec leurs propres personnalités. de quoi en apprendre beaucoup sur le système de pensée des femmes, à mes chers congénères masculins.

Ces femmes sont belles, parce que vraies. Tour à tour émouvantes, étonnantes, agaçantes, mais toutes différentes. C'est bien pour ça que ce livre est si touchant. Nous y touchons l'intime, l'auteure parlant d'amour, de sexe, de mort, de vieillissement… bref de la vie.

Ce roman choral est aussi l'histoire d'une famille, contée à travers le vécu et les pensées de plusieurs de ses femmes. Une famille avec toutes ses individualités et son secret. Secret pesant, difficile, douloureux.

Et puis il y a cette belle idée d'envelopper le tout dans le cadre de cet institut de beauté. S'occuper de son corps n'est que le prétexte pour s'abandonner et livrer son âme. Rien de futile donc dans ce concept et sa manière de le traiter, loin de tout cliché. L'institut n'est que le véhicule qui permet de transporter l'émotion.

Et de l'émotion, le roman en est rempli jusqu'à ras bord. Toutes les émotions, même les négatives. Ce qui fait que cette histoire est une belle leçon de vie, justement parce qu'elle ne nous fait pas la leçon.

Les hommes meurent les femmes vieillissent, mais entre les deux ils vivent et ils ressentent.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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