Ancrer une fiction dans
L Histoire, raconter des histoires qui percutent l'imaginaire du lecteur tout autant que le fil des infos des journaux télévisés, j'adore.
Au coeur de
Les Fauves, il y a la montée de l'Etat islamiste, des radicalismes, le départ des jeunes vers le Moyen Orient, des tas de questionnements autour du devenir du monde...
Pourtant... eh oui, on le sentait venir ce "pourtant", je n'ai pas embrayé. Qui trop embrasse mal étreint dit le proverbe, et c'est un peu le sentiment que j'ai eu à la lecture du roman. C'est punchy, OK, mais très convenu dans l'action. C'est parfois très condensé. Et puis on part dans du dilué, de la romance à deux balles... J'ai trouvé cela fort chaotique et je n'ai jamais réussi à m'attacher aux personnages, principaux ou secondaires, dont le devenir ne me faisait ni chaud ni froid. Or dans ce genre de littérature, on doit vibrer avec les "héros" (ou les personnages présentés comme tels)... Ici, rien de tout cela.
Les rebondissements... il en faut, le genre réclame ces changements de perspective, ces impasses dans lesquelles on avait mis ses espoirs, ces faux-semblants qui se transforment en miroirs aux alouettes. Et de nouveau, c'est assez convenu.
Bref, une lecture passable sur un thème qui aurait mérité beaucoup mieux.
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