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Critique de louneraia


Je pensais lire les premières lignes pour comprendre le dos de couverture qui me laissais perplexe et je suis tombée dans "cher connard", happée par l'écriture de Despentes. 44 page plus tard toujours dans l'escalier de Gibert Jospef je crevais de faim et un texto de Dame Ambre me demandait où j'étais passée.
J'ai fini la lecture sur e-pub émue par cet amitié improbable (toute en nuances), par l'ampleur du harcèlement sur le net (soutient inconditionnel à toutes les Zoé du monde) et par les monologues narcissiques et touchants des protagonistes (même si l'un et l'autre il m'est arrivé de vouloir les secouer voir leur coller une tarte ou deux à quelques reprises).
Je ne connais pas de minisculiste (sans doute qu'ils se taisent dans la vrai vie, et c'est tant mieux), j'ai jamais pris de cuite, j'ai fait pousser du canabis mais donné ma récolte parce que en infusion c'est pas très bon (du coup, j'ai lu les références aux NA un peu de loin), mais je suis tombée un peu plus amoureuse de Despentes.
Ce que j'ai préféré dans ce livre là, c'est qu'au delà des outrances langagières il y a une véritable tendresse de nos fragiles humanités que j'ai sentie en profondeur. Et c'est un soulagement sans borne de pouvoir voir le monde avec un arc-en-ciel de couleurs plutôt que dans ses fatigants raccourcit qui voudrait nous faire croire qu'on peut tracer une ligne claire entre les gentils et les méchants.
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