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Critique de Bazart


Même quand on n'est pas forcément fan de la plume souvent trash de Virginie Despentes,son King Kong Théorie dépote.

Dans ce texte écrit en 2006 le trash est certes là, bel et bien là, mais comme un moyen et non une fin, c'est un outil de dénonciation, c'est un poing que l'on brandit, c'est une voix que l'on hausse pour être entendu.

Un texte fort qui interroge sur ce qu'est le féminisme : est-ce l'émancipation de la femme sur l'homme ? La conquête de l'égalité des sexes ? La volonté de sortir de carcans devenus "normaux" ? Être féministe, pour Virginie Despentes, c'est aussi s'assumer en tant que femme, revendiquer sa place dans la société, sa liberté, comme celle, de parler et d'user de son corps sans en rougir, sans la crainte de se faire traiter de putain, de salope, de traînée.


On a un mal fou à se dire que ce texte a été écrit en 2006, tellement il résonne encore aujourd'hui, dans cette époque où le #MeToo se répand comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux et s'épanche dans la nouvelle littérature, où les cas de harcèlement sexuel sont légion, dans cette société où le machisme et le sexisme sont rentrés dans les moeurs. Alors, on peut se demander, quand est-ce que tout ça va changer ?
En finissant ce King Kong Théorie on a bon espoir de se dire qu'avec des mots, on peut continuer à la mener, cette rébellion féministe.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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