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Critique de CaroGalmard
Comme chaque début d'année je suis prise d'une frénésie de lecture pour prendre de l'avance sur mon quota annuel de lectures. J'ai donc fini par succomber aux charmes de Vernon Subutex.
Il en a fallu du temps, car franchement je trouvais la couverture particulièrement moche et brouillonne, le nom bizarre, ne m'incitant pas du tout à m'attaquer à l'ouvrage.
Mais finalement, j'ai eu l'impression d'être poursuivie par ce livre "lis-moi !!! lis-moi" comme les petits champignons dans la chanson de Billy ze kick qui criaient "mangez-moi, mangez-moi".
Alors j'ai lu. Et j'ai plutôt aimé. Ce disquaire sur le retour, sans ambition, sans but, sans vrais amis ni petite amie. Il se détache de plus en plus de la normalité, de la vie organisée, de la vie "matériellisée" et monétisée, au fil des gens chez qui il squatte quelques heures, quelques jours.
Ce qui est le plus savoureux en réalité, ce n'est pas Vernon mais les personnages qu'il croise : de vraies saloperies de parisiens, tous accro à quelque chose : le sexe, le pouvoir, l'argent, la bouffe, la coke, l'alcool, la télé. Franchement ils sont tous plus épouvantables les uns que les autres. Méchants, petits, racistes, envieux, mesquins, hautains, menteurs, paumés, que l'on adore détester. Alors quand Vernon profite ou vole un peu mais si peu, dans un esprit de juste retour des choses, on a presque envie de l'encourager : "aller, vas-y, un peu plus franchement !!". Mais non. Parce que Vernon il est comme ça et on ne le changera pas : c'est le champion toutes catégories de l'opportunisme mou pour traverser la vie.
Le petit bémol sur ce roman pourtant délicieusement grinçant et amoral, c'est que finalement, c'est assez amoral. Alors oui je pense que je lirai le 2nd tome, voire le 3ème, mais pas à la suite pour ne pas sombrer dans la désespérance en l'espèce humaine.
Alors, faut-il le lire ? Oui. C'est savoureux, mais à alterner avec un livre plein de bons sentiments sous peine d'avoir des envies de quitter la capitale d'urgence. Car non : Paris n'est pas peuplé que de personnages de Vernon Subutex, dieu merci.
Il en a fallu du temps, car franchement je trouvais la couverture particulièrement moche et brouillonne, le nom bizarre, ne m'incitant pas du tout à m'attaquer à l'ouvrage.
Mais finalement, j'ai eu l'impression d'être poursuivie par ce livre "lis-moi !!! lis-moi" comme les petits champignons dans la chanson de Billy ze kick qui criaient "mangez-moi, mangez-moi".
Alors j'ai lu. Et j'ai plutôt aimé. Ce disquaire sur le retour, sans ambition, sans but, sans vrais amis ni petite amie. Il se détache de plus en plus de la normalité, de la vie organisée, de la vie "matériellisée" et monétisée, au fil des gens chez qui il squatte quelques heures, quelques jours.
Ce qui est le plus savoureux en réalité, ce n'est pas Vernon mais les personnages qu'il croise : de vraies saloperies de parisiens, tous accro à quelque chose : le sexe, le pouvoir, l'argent, la bouffe, la coke, l'alcool, la télé. Franchement ils sont tous plus épouvantables les uns que les autres. Méchants, petits, racistes, envieux, mesquins, hautains, menteurs, paumés, que l'on adore détester. Alors quand Vernon profite ou vole un peu mais si peu, dans un esprit de juste retour des choses, on a presque envie de l'encourager : "aller, vas-y, un peu plus franchement !!". Mais non. Parce que Vernon il est comme ça et on ne le changera pas : c'est le champion toutes catégories de l'opportunisme mou pour traverser la vie.
Le petit bémol sur ce roman pourtant délicieusement grinçant et amoral, c'est que finalement, c'est assez amoral. Alors oui je pense que je lirai le 2nd tome, voire le 3ème, mais pas à la suite pour ne pas sombrer dans la désespérance en l'espèce humaine.
Alors, faut-il le lire ? Oui. C'est savoureux, mais à alterner avec un livre plein de bons sentiments sous peine d'avoir des envies de quitter la capitale d'urgence. Car non : Paris n'est pas peuplé que de personnages de Vernon Subutex, dieu merci.
