La préoccupation de Maeterlinck - mais c'est aussi celle de tout artiste - est donc moins, à l'inverse de ce que ferait un scientifique, de voir l'invisible que de le faire voir. Et, en le faisant voir, de l'inventer. Ce qui est une autre responsabilité dans l'avènement de la modernité dramatique - et, plus largement, littéraire - que celle qu'on reconnaît habituellement aux artistes de la fin du XIXème siècle : rendre visible ce qui, jusqu'alors, ne l'était pas.
Inventer l'invisible