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Critique de Parthenia


Depuis la mort d'Imeni survenue à la bataille d'Ossum 4 mois plus tôt, Meresankh a quitté le service du prince Khaemousat qu'elle tient pour responsable de ce drame. Effondrée, elle vit dans le souvenir du disparu mais la mort surnaturelle de Kedmeret puis de Touy, respectivement concubine et fille de Pharaon, dans les enceintes mêmes du Harem, l'obligent à reprendre son poste d'assistante auprès de Kha.
Après enquête, il s'avère que l'apparition du chien représentant Anubis juste avant le décès des victimes ne soit qu'une mise en scène destinée à en cacher le caractère criminel. Car ces femmes sont mortes empoisonnées.
Le point commun entre les deux femmes est une ancienne amitié qu'elles partageaient avec deux autres femmes, Nebetiounet et Tiasatré. Quand Nebetiounet meurt à son tour, il ne fait plus aucun doute que ces assassinats servent le plan d'une vengeance élaborée par plusieurs complices.

La peur et la paranoia grandissent au sein du Harem, échauffant les esprits et mettant en danger la vie même de Merisankh.
La jeune femme bénéficie pourtant de la protection de Henout-Mi-Ré, la Grande Epouse-fille de Ramsès, aperçue dans le tome 2, et da la sollicitude inquiète du prince Kha, qui brûle toujours d'amour pour elle.
Parallèlement à la tension provoquée par les meurtres, nous sentons également celle sous-tendant les rapports entre Kha et Mery dont l'indifférence et le rejet plongent le prince peu à peu dans le désespoir...

J'ai à nouveau été emballée par cette enquête haletante, comme lors de ma lecture du tome 1. Les événements s'enchaînent sans aucun temps mort au même rythme que les déductions judicieuses de nos deux enquêteurs. de plus, viennent se greffer à l'intrigue policière les tourments amoureux du prince et de sa belle qui reste fidèle au souvenir de son amant défunt. La pudeur dont ils font preuve dans l'expression de leurs sentiments, bafoués pour l'un et définitivement avortés pour l'autre, ne font que renforcer la charge émotionnelle de ces scènes...

L'illustratrice est toujours aussi minutieuse dans le détail des dessins : la fluidité et la transparence des étoffes, le réalisme des objets et des bijoux, les couleurs vibrantes et chaleureuses soulignant le contraste entre la fraîcheur des marais ou des jardin où aiment se détendre les nobles et la luminosité se réfléchissant sur les murs clairs des maisons ou des palais... tout concourt à nous immerger dans cette civilisation raffinée...
Lien : http://parthenia01.eklablog...
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