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Critique de Rovira


Lorsque j'ai entendu le titre du livre pour la première fois,j'ai compris "La Tendresse" car mon cerveau bien façonné par des années d'école, n'a pas pu concevoir et accepter ce mot "L'Intendresse" avant de le voir écrit.J'ai donc pris cette "Intendresse" et je l'ai feuilletée. ..J'y ai trouvé des poèmes,des citations , de courts récits ponctués de photos en noir et blanc chargées de nostalgie où toutes les routes mènent à la mer pour s'y fondre à l'horizon.
Dans cette aventure, le vélo n'est pas un objet, c'est un animal, un compagnon cabossé tout comme son maître qui est parfois pris de spleen , de mélancolie , de tristesse et qui pédale à l'infini pour se désensorceler.Mais c'est comme ça , l'autre est dans notre chair, le moindre détail nous le rappelle , "noeuds" dans le coeur "(p90) pas de peigne pour ça.Et Goethe "d'enfoncer le clou" " le réconfort des amoureux , c'est d'être inconsolable".
Néanmoins , cette histoire n'est pas un mausolée , elle respire ! Et elle ne manquera pas d'interpeler tous les cyclistes car ici , la nature est omniprésente , à la fois clémente et féroce , rien n'y manque , ni le vent ( souvent à contre!), ni l'oiseau qui accompagne votre solitude sans oublier l'humour , c'est vrai , parfois à vélo on tombe dans les fougères (LOL)et surtout on fait des rencontres , toutes sortes de rencontres...
Mais je vous laisse à présent sur une des nombreuses citations du livre qui est tellement juste " Il faut essayer de ne pas mener une existence trop hostile à nos désirs" de Louis Nucera tiré de "Mes rayons de soleil".


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