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Critique de Alfaric


Dans cet épisode 7 (pour la dernière fois avec Andrew Peter Jones en illustration de couverture, du moins dans mon édition parce qu'ensuite les éditeurs français vont faire du bouzin parce que c'est jeunesse), les traducteurs continuent d'être incapables de traduire correctement un titre que la VF de 1987 intitulée "La Forteresse maudite" correspond à la VO de 1986 intitulée "Castle Death" (révisée en 2008).
Cette nouvelle aventure est unanimement reconnu par les lecteurs et lectrices comme le plus mauvais opus de la saga "Loup Solitaire", et et effectivement le père Joe Dever est vraiment peu inspiré sur ce coup car on retrouve le pitch des mauvais Défis Fantastiques : un donjon lambda faisant office de repaire du mal, un bestiaire patibulaire rempli de créatures bizarres et un mago psycho qui veut conquérir le monde… On a un bon lore sur les mages du Dessi qui ne demande qu'à être exploré et exploité, mais la mise en place est basique et expédiée car la Pierre de la Sagesse d'Herdos se trouve dans une forteresse maudite sur un île noire au milieu d'un lac sombre, le tout sous le contrôle des forces du mal… Comme par hasard ! le côté sympa de la série "Loup Solitaire" c'est justement de voir du pays en parcourant les grands espaces donc c'est saoulant d'être enfermé tout un tome dans un donjon random (qui n'est certes pas aussi nul que la forteresse kalte de Vonotar, mais presque)... On a d'abord une phase d'infiltration très dirigiste : « voulez-vous monter, descendre ou rechercher une porte secrète (et il y en a un paquet !) ?« Voulez-vous aller à gauche, aller à droite ou détecter un piège (et il y a en un paquet !) ? » Puis Loup Solitaire se fait capturer par le nain bossu vil et fourbe à la solde de Zanda caricature grostesque de mago psycho se fait une joie de l'enfermer dans son « labyrinthe de la mort » pour passer « l'épreuve des champions » (sans son équipement bien évidemment). Sauf qu'on s'en échappe rapidement et qu'on tombe directement sur le boss de fin dont la mort déclenche automatiquement l'autodestruction de sa base (dommage que la catastrophe volcanique imminente soit amenée dès le départ mais exploitée à la toute fin et bazardée en quelques paragraphes)… C'est d'autant plus nul que le dédale est truffé de bugs : les énigmes sont tellement mal traduites qu'on est obligé de répondre au hasard (c'est-à-dire feuilleter les 350 paragraphes pour trouver la bonne réponse), et les combats ne sont pas faisables parce l'éditeur à oublier d'indiquer les statistiques des adversaires ou le paragraphe à rejoindre par la suite… Un tel je-m'en-foutisme est scandaleux de la part d'un éditeus, et comme j'ai rencontré plusieurs LDVELH infaisables à cause des bugs et coquilles c'est une fois de plus la lose pour les grands éditeurs français qui se gargarisent de défendre l'exception culturelle mais qui sont au vu de leur récurrente nullité ne devraient pas péter plus haut que leur cul !!!
Je ne mets pas la note minimal juste pour la couverture et les illustration intérieures vintage de Gary Chalk...


Challenge défis de l'imaginaire (SFFF) 2019
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