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Critique de jmb33320


« Une terrible sensation d'impuissance se nicha dans mes tripes, pire encore que celle qui m'avait accompagné tout au long de la matinée. Je me mis à songer soudain au roi des Ormes, et à la facilité avec laquelle il m'avait assuré que je pouvais changer de camp. »

Au début de ce second volume, Syffe est esclave dans des mines, destiné à une mort prochaine. Cinq ans se sont écoulés depuis sa capture et il est devenu un jeune homme. Une épidémie de peste l'épargnera, lui seul parmi de nombreux autres prisonniers ou gardes. Il s'enfuira par les montagnes et devra résister à la tentation de rester avec le peuple où il s'est fait une place.

Il n'a pas renoncé à retrouver Brindille, qu'un pèlerin étrange avait dit emmener loin du champ de bataille où Syffe avait été capturé. Il retrouvera la région de son enfance, où la guerre n'a pas cessé. Il fera partie d'une troupe de mercenaires recrutée pour éliminer les Feuillus, un peuple étrange et sans pitié mais duquel il se sent pourtant proche : il a parfois, depuis toujours, des sortes de rêves très troublants peut-être suscités par leur Déesse…

La citation ci-dessus est extraite du chapitre où, après une longue guerre d'usure dans des forêts, il va devoir prendre la décision ultime : trahir les mercenaires avec qui il a combattu les indigènes ou bien leur rester fidèle et mourir. le Pérégrin est revenu le voir et s'est présenté comme le roi des Ormes, un des chefs des Feuillus, mais Syffe n'était alors pas prêt à les rejoindre.

Le style de Patrick K. Dewdney est particulièrement riche et original. Son univers est bien souvent noir et même désespéré. En vérité, cette noirceur constante m'a épuisé. Je n'étais pas certain de lire ce second tome, tant le premier m'avait fait la même impression.

J'ai trouvé la seconde partie du roman assez étouffante, avec cette longue guerre d'usure dans des paysages hostiles où le danger peut se manifester à tout moment, apportant son lot de morts, toutes horribles.

Pour le troisième tome, dont la date de publication est encore inconnue au moment où j'écris ces lignes, je ne sais pas encore ce que je ferai, tant je suis partagé entre attraction et répulsion. Mais le talent de cet écrivain est incontestable et pourrait bien l'emporter dans la balance…
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