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Critique de Noctenbule


Comment évoquer le fait d'avoir perdu un enfant à sa progéniture? Un sujet sensible à aborder, souvent assez tabou. Giovanni di Gregorio décide de s'emparer ce sujet pour l'évoquer avec une partie de magie et d'onirisme. Sarah sent que ces rêves avec les méduses sont en lien avec sa mère. Et au fur et à mesure, cette sensation va devenir réelle et trouver un sens. Une façon délicate d'aborder la mort d'un enfant et la difficulté de s'en remettre. Une parole qui peut se partager avec la famille pour partager sa souffrance et la remplir d'amour. le fait d'aborder cette thématique avec une partie de fantastique permet l'alléger le sujet. Et de montre aussi qu'une famille peut se composer d'une mère qui élève ces trois filles seules et soutenue par deux amies. Un choix loin du cliché trop fréquent en bd jeunesse. L'audace se trouve aussi du côté graphique. Alessandro Barbucci qui a déjà à son actif "Sky Doll", "Monster Allergy", "Ekhö monde miroir"... Le merveilleux est encore au rendez-vous avec cet univers vaporeux, lumineux, classique et à la fois moderne. On tourne les pages avec curiosité car on est prend plein les yeux. le scénario est lui aussi tiré au cordeau. Un ensemble qui donne envie de retrouver cette tribu dans une nouvelle aventure. 
Lien : https://wp.me/p1F6Dp-9ab
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