Live découvert dans le cadre d'une opération Masse Critique
La neige noire d'Oslo, contrairement à ce qu'annonce sa couverture, n'est pas un roman, au sens où il ne s'agit pas d'un récit imaginaire. Il n'y a ni début, ni fin et encore moins quelque chose s'approchant d'une quelconque construction. Imaginez qu'on puisse brancher une machine à écrire directement sur le cerveau d'un auteur : c'est de ce résultat hypothétique que s'approche le plus ce livre.
En effet, on découvre ici les divagations plus ou moins intellectuelles de Luigi di Ruscio. Il décrit son émigration, ses engagements politiques, sa vie quotidienne à l'usine et avec sa famille, sa perception de la religion, son mépris des critiques littéraires et son rapport à la poésie : tout cela s'entremêle, se nourrit et se répète. Et elles sont nombreuses, les répétitions ! Des phrases, parfois des paragraphes entiers, reviennent à l'identique, ou peu s'en faut, comme si l'auteur ressassait ou radotait.
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