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Critique de cyan
Blacksad est une série de BD de Juan Díaz Canales et Juanjo Guarnido, un polar dans lequel les personnages sont des animaux anthropomorphes (corps humains et animaux en même temps).
John Blacksad, le héros de cette histoire, est un chat noir qui exerce la profession de détective privé. Dans ce premier volume, il enquête sur le meurtre d’une ex-maîtresse, ce qui le conduira des bas-fonds de la ville à son sommet.
Le graphisme et les couleurs plongent le lecteur dans une ambiance « film noir » accentuée par la façon de raconter l’histoire, avec une « voix off » qui traduit la solitude de son héros (celui-ci a finalement peu d’interactions avec les autres personnages). L’enquête est prétexte à mettre en avant des planches superbes, empruntes de nostalgie et bourrées de références (comment ne pas penser à Sam Spade et à Bogart?).
J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire, malgré les évidentes qualités artistiques de cet album. La première chose qui m’a fait tiquer, ce sont les personnages animaux-humains dans un contexte réaliste. Je n’ai pas réussi à m’intéresser réellement à eux et je suis restée totalement indifférente à leur sort. Ensuite, le système de voix-off m’a dérangée (j’ai horreur de ça dans les films, d’ailleurs), j’ai trouvé que ça ne me permettait pas de me sentir « dans » l’action et que ça m’excluait de ce qui se passait. Et puis ça oblige à un rythme plutôt lent qui ne m’a pas convenu.
Restent de magnifiques graphismes qui m’ont réellement séduite et qui valent vraiment la peine de découvrir cette BD. Malgré tout, je ne pense pas lire les albums suivants, car je n’ai pas adhéré à l’histoire et à la façon de la raconter.
Lien : http://bienvenueducotedechez..
John Blacksad, le héros de cette histoire, est un chat noir qui exerce la profession de détective privé. Dans ce premier volume, il enquête sur le meurtre d’une ex-maîtresse, ce qui le conduira des bas-fonds de la ville à son sommet.
Le graphisme et les couleurs plongent le lecteur dans une ambiance « film noir » accentuée par la façon de raconter l’histoire, avec une « voix off » qui traduit la solitude de son héros (celui-ci a finalement peu d’interactions avec les autres personnages). L’enquête est prétexte à mettre en avant des planches superbes, empruntes de nostalgie et bourrées de références (comment ne pas penser à Sam Spade et à Bogart?).
J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire, malgré les évidentes qualités artistiques de cet album. La première chose qui m’a fait tiquer, ce sont les personnages animaux-humains dans un contexte réaliste. Je n’ai pas réussi à m’intéresser réellement à eux et je suis restée totalement indifférente à leur sort. Ensuite, le système de voix-off m’a dérangée (j’ai horreur de ça dans les films, d’ailleurs), j’ai trouvé que ça ne me permettait pas de me sentir « dans » l’action et que ça m’excluait de ce qui se passait. Et puis ça oblige à un rythme plutôt lent qui ne m’a pas convenu.
Restent de magnifiques graphismes qui m’ont réellement séduite et qui valent vraiment la peine de découvrir cette BD. Malgré tout, je ne pense pas lire les albums suivants, car je n’ai pas adhéré à l’histoire et à la façon de la raconter.
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