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Critique de Gaphanie


Quelques jours dans la vie d'un Blade runner, Rick Deckard, alors qu'il piste pour les réformer un groupe de huit androïdes équipés de la dernière technologie en matière de cerveaux : le Nexus 6.

On entre en douceur dans ce monde post apocalyptique recouvert de cendres nucléaires, où la plupart des survivants ont émigré vers Mars, avec comme incitation au départ un serviteur androïde. Et où les animaux ont presque disparu, et où le nec plus ultra est d'en avoir un.

Rick vit avec son épouse Iran, à moitié dépressive, et rêve de s'acheter un véritable animal, et ne plus donner le change avec son mouton électrique. Alors quand il apprend que son collègue, le meilleur blade runner de la ville, a été blessé en tentant de réformer un groupe d'androïdes équipés de Nexus 6, il saisit sa chance : les primes qu'il engrangera pour ceux-là lui premettront enfin de réaliser son rêve.

Mais avant toute chose, il faut vérifier chez les concepteurs du Nexus 6 si le test utilisé jusque là pour démasquer les andros est fiable aussi sur ces nouveaux modèles. Et c'est Rachel Rosen, la nièce elle-même de l'industriel, qui va passer le test. Et quand le test la déclare androïde, Rick est d'abord consterné par son manque de fiabilité, avant de comprendre qu'on a essayé de le berner, et de pouvoir effectivement partir en chasse.

Au cours de cette chasse, un retournement de situation imprévu va lui permettre de rencontrer Phil , un autre blade runner dont l'humanité va être quelque temps sujette à caution. Et cette rencontre va déclencher chez Rick une prise de conscience, et lui faire démarrer une réflexion, un cheminement spirituel, un questionnement sur ce qui fait l'humanité et remettre en question son moyen d'existence. D'autant qu'il a eu une révélation de Mercer, à l'origine de le religion dominante à cette époque.

Bref, un univers passionnant, cohérent, une intrigue pleine de rebondissements. Des personnages à la psychologie soignée, même les androïdes. Et une fin en demi-teinte, qui est à la fois un aboutissement et un commencement.

Pour mon premier roman de K. Dick, je n'ai pas été déçue. Et comme je n'ai jamais vu le film tiré de ce livre, j'ai hâte de voir comment il a été adapté !
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