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Critique de TelKines


Lecture effectuée en V.O. de mon premier Philip K. Dick !

Que dire ? Tout le récit se déroule en un peu plus de 24 heures.

Philip K. Dick nous emmène dans un monde grisâtre qui a connu une terrible guerre nucléaire (pléonasme, en effet), une poussière grise recouvre le sol, se dépose sur les vêtement et empêche de voir les étoiles. Depuis, des humains sont partis colonisés Mars. le peu de Terriens restant, séparés entre « Normaux » et « Spéciaux » (les trop irradiés) vivent sur une Terre où les animaux sont rares et en posséder un, un vrai, quelque soit l'espèce, est la finalité de tout Homme. Rick n'a plus qu'un idiot de mouton électrique (qui peut tomber en panne à tout moment). Sa principale préoccupation étant d'acheter un animal vivant grâce aux primes gagnées lorsqu'il retire (neutralise/éteint/tue) un androïde.
Rick Deckard fait partie de la police de San Francisco. Plus particulièrement, il est chasseur de primes. Et il ne chasse que des androïdes. Et ça tombe bien, des androïdes se sont échappés de la colonie martienne pour rejoindre la Terre. Pour cela, ils ont tué des êtres humains. Ils sont tous du dernier modèle, Nexus 6, le plus ressemblant aux êtres-humains. Sauf que ce modèle est configuré avec un manque d'empathie, un critère déterminant qui permet de les différencier des humains, grâce à des tests. Rick a donc 6 androïdes à mettre hors d'état de nuire. Cette chasse ne laissera pas son esprit sans repos ! Esprit qui sera aussi troublé par la surprenante, belle et manipulatrice Rachel Rosen…

Ces humains sont également dépendant de la télévision, une seule chaîne, un seul programme (idem pour la radio) : un genre de talk-show débile le tout présenté par un insupportable présentateur et de non moins désagréables invités. En plus de la boîte à images, on trouve la boîte à empathie, présente dans chaque foyer et sur laquelle on se « branche » en se tenant à deux barres. Cela fait plonger les croyants aux côtés de Mercer, une sorte de prophète, qui suit un long chemin et se fait souvent lapider. Les coups reçus étant réels, les personnes branchées en subissent aussi les conséquences.
Il y a un appareil à ne pas oublier, l'« Organ Mood », qui permet de donner des pilules permettant d'avoir des humeurs bien différentes les unes des autres : de la dépression, à l'envie de regarder la télé, ou d'être de bonne ou mauvaise humeur. Je trouve que c'est un des instruments les plus intéressants que PKD a créé dans ce roman !

Tout cela pour dire que ce fut une lecture très prenante. Des objets futuristes que j'ai appréciés et j'ai aimé suivre les réflexions de Rick, son questionnement sur ce qu'il est ou peut être. Sur le but de son travail. Sur la vie.

Avant d'écrire cette critique, j'ai regardé le film (version Director's cut). Ne l'ayant pas vu depuis longtemps, ça valait le coup ! Cela reste une adaptation que je trouve proche mais aussi assez libre.
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