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Critique de BazaR


BazaR
03 septembre 2013
Lire ces nouvelles a été comme goûter un aliment exotique qui rappelle des fruits bien connus. J'ai eu l'impression de plonger dans un monde que je qualifierais de "oilpunk" (?); j'entends par là qu'on y retrouve de nombreux éléments d'anticipation ou de science fiction comme le système solaire colonisé et les êtres intelligents qui s'y sont développés, le robot qui ressemble comme deux gouttes d'eau à un humain, etc... Et pourtant la technologie qui entoure les protagonistes est restée en 1950/60: les téléphones ont des fils à la patte, les bandes magnétiques règnent en maîtresse etc. Il y a à la fois un coté désuet et un coté futuriste.
On y trouve aussi les thèmes intemporels chers à Dick: les rapports entre réalité et rêve, ou réalité et conscience, peuvent être vraiment flous, s'entremêler, s'interchanger. Ça donne parfois le vertige.
J'ai cru remarquer aussi une méfiance voire une défiance vis-à-vis des femmes. Celles-ci ont rarement le beau rôle.

Je ne détaillerai pas chaque nouvelle séparément. Je dirai seulement que celles dont on connait la version cinéma ("rapport minoritaire" et "souvenirs à vendre") sont bien plus subtiles à l'écrit, que certaines nouvelles ont une fin bâclée ("ce que disent les morts", "la foi de nos pères") et d'autres dignes de Kafka ("ah, être un Gélate"). Mes préférées: "un jeu guerrier", "souvenirs à vendre", "nouveau modèle". On en déduit vite que mon esprit cartésien s'accommode difficilement de la folie Dickienne.
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