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Critique de Schryve
Après les Chroniques martiennes lues plus tôt cette année, voici ma deuxième incursion dans l'univers SF vintage. J'ai aussi bien aimé Ubik, même si j'ai eu plus de mal à rentrer dedans, un peu perdue au début parmi tant de nouveaux concepts et objets futuristes. L'accroche est finalement arrivée après une centaine de pages (sur 300) alors que les temporalités (et mondes) parallèles se mettent vraiment en place.
Ubik a été écrit en 1966. L'histoire (que je ne résumerai pas) se déroule dans le futur en 1992, mais elle nous transporte également dans le passé en 1939. Lire cet ouvrage en 2020 ajoute une couche à l'expérience psychotronique temporelle. Et, avec ce recul, c'est toujours amusant de voir que dans un futur imaginé dans les années 60 les déplacements en fusée sont très accessibles, mais que les véhicules démarrent avec une clé, ou que les méthodes de transaction n'ont pas évolué (pièces, billets et chèques !).
Le style et les personnages, non dénués d'humour, apportent une certaine légèreté au roman, qui par ailleurs est riche en réflexions sur le capitalisme, la consommation, les croyances religieuses ou spirituelles et la mort. Sinon, comme dans un roman policier, une intrigue doit être résolue et un.e coupable démasqué.e. J'ai moins aimé cet aspect, même si j'ai déjà été amateur de polars. J'ai eu l'impression que plusieurs passages ressemblaient à des « explications » qui devaient me mener sur certaines pistes (souvent fausses évidemment).
Ubik a été écrit en 1966. L'histoire (que je ne résumerai pas) se déroule dans le futur en 1992, mais elle nous transporte également dans le passé en 1939. Lire cet ouvrage en 2020 ajoute une couche à l'expérience psychotronique temporelle. Et, avec ce recul, c'est toujours amusant de voir que dans un futur imaginé dans les années 60 les déplacements en fusée sont très accessibles, mais que les véhicules démarrent avec une clé, ou que les méthodes de transaction n'ont pas évolué (pièces, billets et chèques !).
Le style et les personnages, non dénués d'humour, apportent une certaine légèreté au roman, qui par ailleurs est riche en réflexions sur le capitalisme, la consommation, les croyances religieuses ou spirituelles et la mort. Sinon, comme dans un roman policier, une intrigue doit être résolue et un.e coupable démasqué.e. J'ai moins aimé cet aspect, même si j'ai déjà été amateur de polars. J'ai eu l'impression que plusieurs passages ressemblaient à des « explications » qui devaient me mener sur certaines pistes (souvent fausses évidemment).
