Ce recueil de nouvelles et récits de Charles DICKENS est un bijou de raillerie, de moquerie ; en effet, le ridicule des agissements de certains parvenus en est la cible parmi d'autres. C'est aussi une critique acerbe d'une pseudo "haute-société" de l'époque et aussi des bons sentiments qui sont censés l'animer ; alors qu'en réalité la mode, les apparences, la finance et l'apparat ( d'où l'importance d'avoir cheval et coupé, par exemple) y ont la part belle !
Une chanson de Jean-Jacques GOLDMAN dit " J'ai pris les choses et les choses m'ont pris, elles me posent elles me donnent un prix". Matérialisme exacerbé de la fin du XX ème siècle chez GOLDMAN ou finance et spéculation consécutives au triomphe (pour certains du moins) de la révolution industrielle et de la colonisation chez DICKENS, l'Homme change-tr-il vraiment dans le fond ? Ou certains se sentent-ils forcés de déposer leur pierre pour construction d'un autel voué au ridicule et au pathétique ? Quelles autres voies trouver pour que cet autel finissent en ruine parmi les ronces de l'oubli ? A nous de réfléchir et d'agir aussi !
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