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Critique de Deslivresalire


Après un premier roman très réussi, Marcus Goldman, ne trouve plus à New York l'inspiration pour écrire un nouveau bestseller.

Il décide alors de rappeler son mentor et grand écrivain reconnu, qui l'avait aidé à devenir un auteur à succès, mais qu'il n'a plus contacté depuis un an.

Celui-ci lui propose de s'installer dans sa maison de Goose Cove dans le New Hampshire.
Sur place, Marcus découvre fortuitement qu'Harry, à 34 ans, entretenait une liaison avec une jeune fille de 15 ans : Nola, disparue 33 ans plus tôt, le 30 août 1975.

Quelques mois plus tard, des ossements sont mis à jour dans la propriété de Goose Cove... ceux de Nola, enterrée avec un manuscrit écrit par Harry.

Tout laisse ainsi penser qu'Harry est impliqué dans ce meurtre, mais Marcus, est convaincu du contraire. Il lui faudra le prouver, par conviction mais aussi par amitié.

A mon avis :
En parcourant la blogosphère, on trouve concernant ce livre des avis très différents. Certains en font un chef d'oeuvre, d'autres un nanar niais et sans intérêt.

Par bien des aspects, il est vrai que ce roman peut paraître agaçant tant certains personnages sont mal dégrossis.
Ainsi, la mère du héros est une caricature de la mama juive à la Marthe Villalonga (on se croirait dans "un éléphant ça trompe énormément". Ça peut en faire rire certains mais il faut reconnaître que c'est du réchauffé), le sergent Perry Gahalowood, flic bourru mais qui finalement est un bon bougre, l'éditeur Roy Barnaski, prêt à toutes les bassesses pour faire de l'argent et qui passe de la menace d'un procès au contrat d'un million de dollars dans la minute et j'en oublie...

C'est vrai aussi que la relation amoureuse entre cette jeune fille de 15 ans et un adulte de 34 ans est niaise et sans doute asexuée de peur de frôler la pédophilie et par conséquent, manque de crédibilité (d'un autre côté, on n'est pas obligé de parler de sexe pour comprendre les sentiments amoureux qu'ils développent et par ailleurs on peut aussi trouver belle cette histoire d'amour décalée, qui est arrivée à d'autres - n'est-ce pas, Monsieur le Président ?).

C'est vrai encore que les extraits cités du roman "les origines du mal", que l'on considère dans le récit comme un chef d'oeuvre, ne sont franchement pas à la hauteur.

C'est vrai enfin, que la fin de ce livre n'en finit pas de finir, de rebondissements en rebondissements on n'en voit plus le bout.

En revanche, il faut admettre que c'est aussi un bon livre à suspens et que les multiples rebondissements offrent justement chaque fois de nouvelles pistes dans l'enquête, ce qui ne laisse pas le temps de s'ennuyer.

Bien que l'histoire d'amour entre les deux personnages soit bâclée, elle reste le fondement du récit et laisse au lecteur la possibilité de l'étoffer lui-même et de la rendre belle ou malsaine, au choix.

Différentes thématiques sont abordées dans ce roman : la solitude, l'amitié, la peur de la page blanche, la construction d'un chef d'oeuvre... ce qui le rend riche de sujets.

Enfin, le style de Joël Dicker est fluide et aisé à lire, ce qui facilite la digestion des 700 pages de ce livre.

Bref, mon sentiment et l'impression qu'il me reste à la fin de cette lecture, abstraction faite des erreurs techniques que j'ai citées plus haut, c'est d'avoir passé un bon moment, de n'avoir pas pu arrêter ma lecture parfois, pour enfin en savoir plus sur le déroulement de ce récit bien ficelé et donc finalement qu'il s'agit d'un livre très agréable à lire.

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