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Critique de saigneurdeguerre


New York. Printemps 2008.

« Ah, mon cher Marcus Goldman il faudrait vous réveiller, mon vieux ! Vous avez signé un contrat pour cinq bouquins et je ne vois rien venir. Votre premier livre a été un succès phénoménal et depuis, vous vous reposez sur vos lauriers… Si vous ne me remettez pas un manuscrit digne de ce nom dans les délais convenus, je vais être amené à vous faire un procès qui va vous ratiboiser. Même pas sûr que je vous laisserai vos yeux pour pleurer… »
Marcus Goldman est bel et bien dans la m… mouise ! Aucune idée ! Pas l'ombre d'un projet pour écrire le livre que son éditeur attend avec impatience. Il ne voit plus qu'une solution : aller chercher l'inspiration auprès de son vieux professeur, Harry Quebert, dont il considère le deuxième livre, « Les origines du mal », comme un chef d'oeuvre absolu. Mais son mentor va vite connaître de sérieux ennuis. Dans son propre jardin est découvert le squelette d'une gamine de quinze ans dont il a été autrefois éperdument amoureux…

Critique :

Entre la lecture des excellentes critiques et celles qui le démolissent à coup de bombes atomiques, j'ai longtemps hésité à me plonger dans cet ouvrage. Voilà, c'est fait ! Quel diagnostic docteur ? … Heu… Tout ça pour ça ?! Autant de prix, autant de pub pour un roman policier banal avec des phrases d'une platitude qui frise le génie. Et c'est ça que l'Académie française a récompensé ??? Je ne prenais déjà pas ces gens au sérieux, mais là j'en ai la certitude : ils bouffent et picolent sur le compte de la nation française, puis somnolent et élisent ce qu'on leur suggère car c'est dans un demi-sommeil lié à la digestion qu'ils se penchent sur les livres à primer.
Un livre long, où l'on tourne en rond, qui soi-disant nous en apprend beaucoup sur la société américaine… Ah ? J'ai dû faire comme les académiciens et roupiller lors de ces passages… Si encore on pouvait croire à la passion amoureuse du (alors) jeune professeur d'université trentenaire et de l'adolescente Nola âgée de quinze ans… (Oh, Nola, mon coeur est malade, toi seule peut le guérir...) 😉 Mais les échanges entre Harry et elle sont tellement insipides et larmoyants que même le plus pénible des scénaristes hésiterait à les glisser dans le deux mille trois cent trente-troisième épisode de la série « Les feuilles mortes sont tombées et tu es seule pour les ramasser » !
Je suis méchant, je le reconnais ! Mais quand on essaie de me rouler dans la farine avec un pseudo chef-d'oeuvre, cela a tendance à réveiller mon ulcère de l'estomac et à me rendre hargneux. En fin de compte, je ne trouve ce roman ni excessivement mauvais ni foncièrement bon. Impression mitigée.
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