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Critique de CloeClooo
Comme d'autres ici, j'avais été embarquée par La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert, au point de ne pas réussir à lâcher ce livre avant de l'avoir terminé, vers 4h du matin.
Sans aller dans les mêmes excès pour l'Affaire Alaska Sanders, et après des débuts un peu poussifs, j'ai également eu du mal à reposer ce livre à la fin, lorsque tout commence à se dénouer. J'aime cette façon dont tout s'emballe un peu à la fin, cette envie de savoir qui a réellement tué Alaska, après tous ces retournements de situation.
La lecture est facile, pas de descriptions inutiles, l'action avance - toujours de bons points pour moi dans des lectures de romans de plus de 400 pages.
Cependant, j'ai trouvé que l'intrigue était volontairement un peu trop tirée par les cheveux. Je reproche parfois aux romans policiers de nous mener vers un milliard de coupables potentiels, pour finalement sortir du chapeau à la toute fin un meurtrier improbable dont le rôle jusqu'à présent n'était que minime - et donc jamais envisageable en tant que coupable, justement. Pour moi, un bon roman policier n'a pas besoin d'utiliser ce stratagème - et malheureusement, ce roman l'emploie, ce qui gâche un peu ma lecture.
Découvrir dans les 30 dernières pages un pan complètement ignoré de la vie de la victime, des liens inenvisagés avec un personnage à peine aperçu jusqu'alors… Quelle déception ! Et l'impression d'être un peu manipulée, pendant que l'auteur passe pour un génie parce que “wahou, on n'aurait jamais pu deviner cette fin”. Ah oui c'est certain, vu que rien ne mène dans cette direction pendant presque 500 pages…
Vraiment, c'est dommage, car c'était autrement une lecture agréable qui aurait pu mériter une meilleure note de ma part.
Sans aller dans les mêmes excès pour l'Affaire Alaska Sanders, et après des débuts un peu poussifs, j'ai également eu du mal à reposer ce livre à la fin, lorsque tout commence à se dénouer. J'aime cette façon dont tout s'emballe un peu à la fin, cette envie de savoir qui a réellement tué Alaska, après tous ces retournements de situation.
La lecture est facile, pas de descriptions inutiles, l'action avance - toujours de bons points pour moi dans des lectures de romans de plus de 400 pages.
Cependant, j'ai trouvé que l'intrigue était volontairement un peu trop tirée par les cheveux. Je reproche parfois aux romans policiers de nous mener vers un milliard de coupables potentiels, pour finalement sortir du chapeau à la toute fin un meurtrier improbable dont le rôle jusqu'à présent n'était que minime - et donc jamais envisageable en tant que coupable, justement. Pour moi, un bon roman policier n'a pas besoin d'utiliser ce stratagème - et malheureusement, ce roman l'emploie, ce qui gâche un peu ma lecture.
Découvrir dans les 30 dernières pages un pan complètement ignoré de la vie de la victime, des liens inenvisagés avec un personnage à peine aperçu jusqu'alors… Quelle déception ! Et l'impression d'être un peu manipulée, pendant que l'auteur passe pour un génie parce que “wahou, on n'aurait jamais pu deviner cette fin”. Ah oui c'est certain, vu que rien ne mène dans cette direction pendant presque 500 pages…
Vraiment, c'est dommage, car c'était autrement une lecture agréable qui aurait pu mériter une meilleure note de ma part.
