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Critique de bdelhausse


A mesure que le dessin s'améliore, le scénario s'enfonce...

Janet Jones revient au rendez-vous fixé avec Black Sand, un indien qui fut son sauveur et un coup d'un soir. Sauf que le coup d'un soir a livré un polichinelle dans le tiroir. Et que Black Sand ne viendra pas. Un type se présente à la cabane pour le dire à Janet Jones... qui n'est plus photographe que de nom (et parce que c'est marqué sur la couverture) car on ne la voit plus photographier... Non, dans ce troisième et dernier (ouf, d'une certaine manière), elle va se venger de Red Deck, le truand qui a abattu Black Sand.

Tout est raconté au passé. Donc, le suspense est moindre. Par ailleurs, on ne reconnaît plus la Janet Jones du premier tome, ni du deuxième. On a le sentiment que Dieter réinvente une Janet en fonction de ce qu'il veut produire comme scénario. Difficile de s'investir dans le tome, dès lors.

Stéphane Duval déploie des trésors d'inventivité au niveau de la mise en page. Avec des cadrages cinématographiques improbables... mais son dessin qui s'est largement amélioré ne parvient pas à être à la hauteur de ses ambitions. Plus de clacissisme aurait peut-être été plus efficace.

On boucle au pas de charge, avec un Red Deck assez incohérent, et une Janet Jones méconnaissable à mesure que le récit avance. Pas spécialement un bon souvenir, alors qu'il y avait tant à faire avec une héroïne dans un far-west hostile, avec une profession si intéressante. Quel gâchis au final.
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