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Critique de DocIdoine


Dans le chaos meurtrier et insignifiant de la ville moderne, assailli de partout par l'excitation stérile et la violence absurde, Luc se rend compte qu'il ne peut authentiquement sentir, penser, parler et agir qu'en s'infligeant la dure discipline de la présence à soi. Pour vraiment vivre la ville, il faut violer l'opacité de cette pellicule de néant qui fait dire au Gilles de Drieu que "la ville, c'est le vide", il faut apprendre la résistance, il faut devenir aussi dur et réel que les choses qui alors se dévoilent pour devenir sensibles et visibles. Et pensées, paroles, actions s'alourdissent tout à coup de la gravité du Sens, parce qu'à la façon des choses, la conscience en plus, on a compris que tout est déterminé d'avance. C'est ainsi que la ville, comme la vie, trouve son emploi, dans la destruction de nos "mobiles de mouche, à la mémoire épaisse et à la langue agile".
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