Un recueil, témoignage sur l'émigration vécue par l'auteur, avec une écriture très proche de l'oralité. Voici un résumé de certaines des nouvelles.
• La mendiante et l'écolière : Les portraits et les paysages de cette nouvelle sont tracés comme un dessin à l'encre de chine, qui permet la visualisation de la scène et des lieux. L'écriture va droit au but. Les personnages ont un rôle à jouer : comment une mendiante au ban de la société peut-être le révélateur de pratiques sociales ?
La narratrice apparait au bout de 8 pages. Nouvelles descriptions et nouvelle compréhension des mentalités. le quotidien forge le caractère de cette fillette, future auteur de ce recueil.
• le visage de l'emploi : Ce qu'on attend d'une jeune sénégalaise au travail, où l'expression « avoir la tête de l'emploi » n'a pas tout son sens. Ou bien : Comment clouer le bec de petits bourgeois qui acceptent difficilement que leur femme de ménage soit plus cultivée qu'eux.
• La préférence nationale : Une tirade incendiaire, haute en couleur et truculente au sujet des lois françaises de naturalisation. Un régal qui sent le vécu et qui donne toute sa puissance au texte.
• Une Cunégonde à la bibliothèque : Une autre nouvelle qui dénonce l'étendue de la bêtise d'un employeur vexé d'avoir une femme de ménage en DEA de lettres moderne.
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