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Critique de psambou


Histoire d'une folie provoquée par la mort, entre les tranchées, de Mademba, "le plus que frère" d'Alfa, le narrateur. Torturé par le remords de n'avoir soulagé la souffrance de son ami d'enfance, Alfa cherche vengeance en guettant l'ennemi qu'il éviscère et mutile, ce qui fini par le rendre effrayant aux yeux des soldats de son propre camp. S'il perd raison, il prend aussi conscience de ce qui se joue autour de lui, de la boucherie dans laquelle le sifflet du capitaine les entraîne. En permission à l'arrière pour un mois, sous prétexte, de lui offrir du repos, si cette période de calme lui permet d'évoquer des souvenirs heureux de son village au Sénégal, elle le condamnera aussi.

L'écriture de David Diop est poignante, et une fois de plus, l'on peut s'accorder de dire que le Goncourt lycéen sait récompenser des romans remarquables. Mais il y a ces 20 dernières pages qui me questionnent, dont le sens m'échappe; David Diop nous entraine-t-il dans un au-delà de la mort où les corps et les esprits d'Alfa et de Mademba se retrouvent et se confondent ? Est-ce prétexte pour évoquer le beau conte de la princesse capricieuse et du prince sans cicatrices ? Quelle est "l'autre histoire que David Diop dissimule derrière l'histoire connue ?" A l'exception donc de ces 20 dernières pages dont "l'histoire cachée ne se dévoile pas" suffisamment pour que je la saisisse, le personnage d'Alfa confronté à la violence de la guerre, laissera certainement des traces dans ma mémoire de lectrice.
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