Après les artistes et les ébénistes,
Jean Diwo profitait de la trame de ce roman, pour rappeler le rôle majeur qu'a eu la presse au vingtième siècle. En informant bien sûr, mais aussi en formant l‘opinion et en inventant de nouveaux concepts de diffusion. La force des quotidiens a été d'être un relais indispensable des discours des politiques, créant des liens entre pouvoir et médias qui perdurent aujourd'hui. Sauf que la presse écrite n'a cessé de décliner au profit de la télévision, puis des nouveaux médias.
Dans ce roman, Adrien Anthelme part de rien et devient grâce à bonnes rencontres à se faire un nom dans les rédactions des quotidiens, avant de devenir le patron tout puissant d'un groupe de presse et de publicité. L'ombre de
Pierre Lazareff et de
France-Soir n'est pas loin...
Bien écrit, assez dynamique, le texte de Diwo ne prend vraiment tout son sel qu'en comparant le roman à l'histoire réelle du siècle dernier.
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