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Critique de Exuline


Après avoir lu le quatrième tome d'une série, il n'est jamais facile d'écrire une rubrique intéressante originale, car on connait les personnages, on veut éviter un maximum de spoiler le futur lecteur, bref, je m'interroge ce matin. J'ai donc réfléchi pendant plusieurs jours avant de vous présenter ma chronique, mais rien néant, pas d'originalité : je ne vais pas me satisfaire que le tome 4 est étonnant de part sa structure, l'angoisse qui monte dès que les pages noires arrivent et la peur de connaitre enfin la vérité. Et voilà la peur !! Voilà j'ai enfin trouver mon fil conducteur de cette chronique, ne lisons-nous pas Phobos : la peur en grec, alors accrochez-vous, vous allez découvrir via cette chronique des mots relatifs à la peur, mais ne vous inquiétez pas, le vocabulaire est traduit en fin d'article ...

Tout d'abord, j'ai l'impression que Victor Dixen est loin de ressentir de la leucosélophobie (1) ? Je ne crois pas que se soit le syndrome qui le caractérise le plus, car avez-vous fait attention au titre de ce roman, en dehors du fait que tout le monde et moi y comprise, nous pensions qu'il s'agissait d'une trilogie. Les trois premiers tomes s'intitulaient : "il est trop tard pour ..." et ici l'opposition est de taille : "il est trop tôt pour...", Est-ce que j'ai le droit de croire que cela annonce sans doute deux autres tomes ? L'avenir nous le dira, mais une chose est sûre en refermant le livre, c'est impossible que se soit le dernier. Trop de questions sont encore en attente.

C'est étonnant, comme mon point de vue a totalement changé entre le tome 2 et à présent le tome 4. J'ai aimé la cohésion des pionniers de la saison 1 du programme Genesis, même s'ils sont de retour sur Terre encore plus isolé qu'ils ne l'ont été sur Mars, un rien autophobique (2), j'ai appris à apprécier chacun d'eux, leur courage, leur détermination, leur envie de vivre encore plus forte que quand ils étaient condamnés. Ils sont tout simplement attachants et Victor Dixen a su distiller au fur et à mesure de ses tomes, une complicité qui se crée entre lecteur et protagonistes, c'est assez surprenant.

Ce tome est de nouveau beaucoup plus centré sur Léonor, erythophobiques (3) éloignez-vous de ce roman, elle brille, elle fédère les pionniers, elle prend de la hauteur, elle est loin d'être athazagoraphobe (4) comme peut l'être certains de ses camarades qui vont tout faire pour créer leur propre chaine. le programme Genesis, les cameras, ils ont été scrutés, dans leur quotidien, leur intimité, et bien ce n'est pas suffisant. Je suis profondément choquée de ce besoin de reconnaissance que peuvent éprouver presque tous les pionniers, ce besoin d'exister à travers les autres et non pour eux-mêmes. Je sais que nous sommes tentés à l'heure actuelle à raconter nos vies sur les réseaux sociaux, que les youbtubers sont regardés et surtout pour certains, pour les plus performants sponsorisés et payés, mais je suis peut être trop pudique, ou trop naïve de croire qu'il n'est pas nécessaire d'exister à travers les autres, à travers des centaines ou de milliers d'inconnus, la reconnaissance n'est-elle pas ailleurs. Je sais que je suis un peu hypocrite moi même car je rédige, ce blog, j'attends vos commentaires, suis mes statistiques, mais je ne m'expose pas plus que ça, je reste raisonnable, suis-je tout simplement trop blemmophobique (5) pour aller plus loin ? En tout cas une chose est sure pour nos chers pionniers, eux ne sont pas glossophobes (6), et heureusement, ils n'auraient pas pu traverser les épreuves qui les attendent sur Terre s'ils l'avaient été : entre adaptation, projet d'avenir, jugement, harcèlement, chacun va faire de son mieux pour traverser ces moments difficiles, car ils pensaient être sauvés, ils sont maintenant de nouveau menacés et leurs actes passés à des millions de km les rattrapent. Aucunement ils seront hypégiaphobiques (7) et assumeront leur actes.

Durant tout le roman notre coeur balance entre la Terre et les étoiles, Léonor passe de l'un à l'autre est n'est pas phobophobe (8). Quand elle est en haut, elle va être proche de sa meilleure amie, et fera le nécessaire pour donner la vie, et là je vous le dis, dans de pareilles circonstances j'aurai été totalement tokophobe (9). D'une manière plus générale, j'aurai été dans la navette je serai devenu psychopathophobique (10). Mais pour Léonor, ça ne la dérange pas , elle n'est ni apéirophobe (11), ni - attention spoil si vous lisez la prochaine définition, mais j'ai trouvé ça tellement dôle que je n'ai pu le pas le placer dans ma chronique - ithyphallophobe (12), et quand enfin elle décide de retourner sur terre, sa pyrophobie (13) l'a complétement abandonnée ainsi que sa pistanthrophobie (14)

Quand à Serena, vous me demanderez car on ne sait pas ce qu'elle devient à la fin du tome 3, une chose est sur, elle n'a jamais été apiphobe (15), reste très discrète mais une fois de plus le danger vient toujours de l'où on ne le voir pas venir, et à ce jeu Serena a toujours été la meilleure.

Quand à la fin, le devenir de nos courageux pionniers, ceux qui ont souffert sur Terre, puis sur Mars, puis sur Terre, je vous laisse découvrir la suite des aventures incroyables des premiers êtres humains qui ont perdu ce qui les rendait humain, à suivre ...

Vous l'aurez peut être compris, je me suis fais plaisir avec cette chronique, j'espère vous avoir appris plein de choses et surtout vous donner envie de continuer l'aventure.

Pour connaitre les différentes définitions des peurs, rdv sur mon blog.
Lien : http://exulire.blogspot.com/..
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