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Critique de carre


Chez Chahdortt Djavann, c'est cash, pas la moindre envie d'adoucir son récit.
Un chat est chat (pour Hugo ce sera au féminin), le sexe, la prostitution, le sort des femmes réduites à vendre leur corps pour survivre, sont malmenées, torturées, assassinées. Comme des moins que rien !
Djavann nous décrit le quotidien de ces compatriotes jusqu'à la nausée. L'homme décide, soumet, écrase, humilie, assassine avec une parfaite sournoiserie. Avec aussi une hypocrisie abjecte.
Il décide, entend, voit ce qu'il veut !
Alors forcément, il faut accepter de se faire bousculer comme le fait l'auteur, mais si son livre nous met plus d'une fois, mal à l'aise, « Les putes voilées n'iront jamais au Paradis » est un mal nécessaire. Un cri de révolte dans un monde obscur, un monde de fou.
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