Scotland Yard, tome 2 : Poupées de sang

J'avais dit à l'époque de la sortie du 1° tome tout le bien que je pensais de ce diptyque, probablement le plus abouti du concept 1800, que ce soit au niveau du scénar comme du dessin. Et bien ce second volet (qui, dans l'absolu, pourrait ne pas être le dernier, mais bon) ne fait que renforcer cet avis tant il est réussi, autant dans son histoire (la traque de Renfield, échappé à la fin du 1°), dans ses trouvailles et choix narratifs que, bien entendu, dans son trait. Dobbs continue a s'amuser comme un petit fou avec ses personnages, exploitant leur possibilités au mieux, et usant (et abusant) des codes de l'horreur pour mieux se les approprier, tandis que Perger fait des miracles avec ses pinceaux (virtuels?). Que ce soit dans l'expressions des visages, dans la dynamique des mouvements, ou dans les découpages/dispositions des planches et des cases (traditionnelles FB quand tout est calme et déstructurées inspirées des comics quand l'action s'emballe), tout est conjugué pour donner un album sans concessions, très rythmé et effrayant. Coup d'essai largement transformé!
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