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Critique de Stockard


Il était une fois Homer et Langley Collyer, deux frères vivant dans la maison familiale new-yorkaise ("maison" est ici employé de façon générique, hôtel particulier conviendrait mieux à la réalité) et pas n'importe où dans la Grosse Pomme, les pénates hein, non, non, non, sur la cinquième avenue parce que voilà, quitte à avoir une belle vue, pourquoi pas Central Park ?
Donc ces deux frères, dont un est aveugle à peine sa vingtaine d'années sonnée et l'autre traumatisé de la Grande guerre, vont, pendant des années (des décennies oui) vivre pratiquement cloitrés avec un rapport minimum à l'extérieur, empilant, collectionnant, conservant, stockant (y'a pas assez de synonymes pour décrire leur fièvre de ne rien jeter) tout ce qu'ils pourront trouver de journaux, instruments de musique, livres, phonos, surplus militaires etc etc... jusqu'à ne plus pouvoir se déplacer autrement qu'en empruntant des labyrinthes de, euh, choses.

Alors folie ? Difficile à dire sans connaître le cas autrement qu'à travers le livre de Doctorow mais si on ne s'appuie que sur ce dernier alors non, excentricité éventuellement mais folie ? Mais il est vrai qu'on aime qualifier de fous ceux qui ont l'outrecuidance de se préférer une vie différente.

S'il est de bon ton de commencer l'année avec un chef-d'oeuvre, il n'est pas mal de la finir de la même manière et là, pour mon dernier livre de l'année, on peut dire que je me suis gâtée. Un vrai coup de coeur !

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