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Critique de calypso


Je ne connaissais pas Anthony Doerr avant de m'atteler à la lecture de la Cité des nuages et des oiseaux : j'ai découvert un incroyable conteur, maîtrisant à la perfection la construction de son roman, et quel roman ! Une plongée de presque 700 pages dans des univers très différents, un va-et-vient intrigant entre des époques variées, un kaléidoscope de descriptions et de portraits, sans doute une expérience tout à fait unique dans cette rentrée littéraire de septembre ! À ceux qui craindraient ce roman dense et foisonnant : sachez qu'il se lit très facilement et qu'il n'est jamais confus. Bien sûr, il pourrait déstabiliser ceux qui tenteraient d'y coller une étiquette car il est tout simplement inclassable : certains passages tendent vers la science-fiction quand d'autres relèvent davantage du genre historique. Mais ce qui compte c'est l'unité : de Zeno, le professeur-traducteur passionné par la langue grecque, à Anna, la jeune brodeuse de Constantinople, en passant par Konstance qui n'a jamais connu que le vaisseau spatial dans lequel elle vit, tous les personnages de ce roman sont liés par un manuscrit prétendument écrit des siècles plus tôt par Antoine Diogène. Petit à petit, les éléments se superposent, les destins s'entrecroisent et tout prend un sens. L'oeuvre protéiforme devient un beau roman choral. Un roman qui rend hommage à la littérature, à son caractère intemporel et fédérateur.

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