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Critique de LoupAlunettes
Les albums jeunesse sur le deuil ne sont pas toujours gais, c'est évidemment.
Toutefois, comme tous les sujets tristes, il en faut, pour en parler au besoin, pour se rassurer, se soulager car cela existe là dans des mots que l'on reconnait et du coup les secrets deviennent moins lourds.
Antoine Dole ne nous dit pas de quoi il sera question au début.
Nous sommes dans l'attente.
Une soeur et son petit frère sont aussi excités à une date venue que si c'était le jour d'un anniversaire.
Nous sommes au Japon.
Ils sont tous les deux apprétés pour l'occasion et l'ensemble du décor semble aussi gagné par une allégresse festive. Les costumes et les masques nous inscrivent dans le rituel.
L'illustratrice Seng Soun Ratanavanh déploie un jeu de couleurs vif, lumineux, l'effervescence donne un dynamisme à l'aventure, qui se retrouve dans des jeux de vues variées, des motifs multiples associés, même les nervures boisées du support viendront décorer les ombres du sol.
Avant l'issue, Dole nous fera respirer à grosses goulées, nous inspirera profondément avec de la poésie qui se diffusera à la façon de batons d'encens.
Il faudra se laisser porter et prendre le temps de savourer la métaphore.
Nous ne sommes pas experts mais le découpage des paragraphes nous ferait presque penser au principe des Haïkus, poèmes japonais.
Des jets courts, le nombre de syllabes semblent presque calculé, des instants se succèdent et se constituent grâce à des touches délicates de sensations.
" Une larme
Se remplit d'amour tandis
Qu'elle s'écoule."
C'est un rendez-vous pris chaque année entre le frère, la soeur et l'absente pour se souvenir, revenir sur les premiers jours heureux.
Un album sensible et plein de tact.
Toutefois, comme tous les sujets tristes, il en faut, pour en parler au besoin, pour se rassurer, se soulager car cela existe là dans des mots que l'on reconnait et du coup les secrets deviennent moins lourds.
Antoine Dole ne nous dit pas de quoi il sera question au début.
Nous sommes dans l'attente.
Une soeur et son petit frère sont aussi excités à une date venue que si c'était le jour d'un anniversaire.
Nous sommes au Japon.
Ils sont tous les deux apprétés pour l'occasion et l'ensemble du décor semble aussi gagné par une allégresse festive. Les costumes et les masques nous inscrivent dans le rituel.
L'illustratrice Seng Soun Ratanavanh déploie un jeu de couleurs vif, lumineux, l'effervescence donne un dynamisme à l'aventure, qui se retrouve dans des jeux de vues variées, des motifs multiples associés, même les nervures boisées du support viendront décorer les ombres du sol.
Avant l'issue, Dole nous fera respirer à grosses goulées, nous inspirera profondément avec de la poésie qui se diffusera à la façon de batons d'encens.
Il faudra se laisser porter et prendre le temps de savourer la métaphore.
Nous ne sommes pas experts mais le découpage des paragraphes nous ferait presque penser au principe des Haïkus, poèmes japonais.
Des jets courts, le nombre de syllabes semblent presque calculé, des instants se succèdent et se constituent grâce à des touches délicates de sensations.
" Une larme
Se remplit d'amour tandis
Qu'elle s'écoule."
C'est un rendez-vous pris chaque année entre le frère, la soeur et l'absente pour se souvenir, revenir sur les premiers jours heureux.
Un album sensible et plein de tact.
