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Critique de WandererDream
L'affaire Grégory, tout le monde la connaît, que l'on ait 15 ans, 50 ans ou 80ans.
Cette affaire a secoué les médias dans les années 80, et continue encore de nous faire frissonner.
Tout se passe le 16 octobre 1984. Alors que Christine Villemin fait le repassage, son fils âgé de 4 ans, Grégory, se fait kidnapper. Il est retrouvé dans la soirée, coincé dans un barrage, sur la Vologne, mort, les pieds et les mains attachés par une cordelette, son petit bonnet enfoncé sur son visage.
Dès ce jour, les médias vont se déchaîner. A défaut de retrouver le corbeau qui menaçait la famille depuis des années, et qui a revendiqué l'assassinat de Grégory, les journalistes et la justices accusent tour à tour le cousin de Jean-Marie Villemin (le père), Christine Villemin (la mère). Ils manipulent l'opinion publique, manipulent la justice qui va commettre erreur sur erreur, sans jamais retrouver le véritable assassin.
Jean-Marie Villemin craque, il tue son cousin qui suspecte fortement d'être le meurtrier de son fils. Il fera 5 ans de prison pour ça. Christine Villemin, attaquée par la presse, insultée, traitée de monstre, accusée d'avoir tuée son propre fils, fera elle deux semaines de prison. Défendus par des avocats en béton, leur affaire passera entre les mains de trois juges : le juge Lambert, ingrat et incompétent avec eux, manipulant les médias pour accuser la mère et voir ses rêves d'écrivain de réaliser ; le juge Simon, magnifique être humain qui comprendra les Villemin, les aidera à libérer tour à tour le père, et la mère, avant de décéder brutalement d'une crise cardiaque ; puis le juge Martin qui aidera à finaliser l'enquête.
Après toutes ces épreuves, après 30ans d'enquête, l'assassin n'a jamais pu être retrouvé. Les Villemin se sont reconstruit, avec trois enfants : Julien, Emelyne, et Simon. le souvenir de Grégory reste présent, et fort. Ils ne l'oublient pas. Sous couvert d'une nouvelle identité, la vie continue pour eux, après toutes ces épreuves et ces erreurs judiciaires qu'ils ont subies.
Le corbeau lui, court toujours...
Je viens de terminer cette lecture, et elle m'a profondément touchée. Connaissant bien l'affaire Grégory via mes études et mes parents, j'ai décidé d'en savoir un peu plus.
Je ne peux pas mettre 5 étoiles à ce livre. Pour moi, il ne mérite pas d'être noté... cette tragique affaire, une histoire vraie, montre à quel point la justice peut être incompétente et les gens inhumains, face à des parents qui ont perdu leur enfant.
Des recherches ont eu lieu en 2013 sur les cordelettes qui avaient lié les mains et pieds de l'enfant, dans le but de retrouver l'ADN du meurtrier. Les analyse ont isolé 3 ADN, mais aucun ne s'est avéré concluant : à force du temps et des manipulations des preuves, celles-ci sont devenues inexploitables, rendant impossible la recherche du corbeau.
Une triste affaire. Ce témoignage m'a ouvert les yeux sur la nature des gens, mais aussi la force de caractère que l'on peut avoir face à tant que cruauté.
Cette affaire a secoué les médias dans les années 80, et continue encore de nous faire frissonner.
Tout se passe le 16 octobre 1984. Alors que Christine Villemin fait le repassage, son fils âgé de 4 ans, Grégory, se fait kidnapper. Il est retrouvé dans la soirée, coincé dans un barrage, sur la Vologne, mort, les pieds et les mains attachés par une cordelette, son petit bonnet enfoncé sur son visage.
Dès ce jour, les médias vont se déchaîner. A défaut de retrouver le corbeau qui menaçait la famille depuis des années, et qui a revendiqué l'assassinat de Grégory, les journalistes et la justices accusent tour à tour le cousin de Jean-Marie Villemin (le père), Christine Villemin (la mère). Ils manipulent l'opinion publique, manipulent la justice qui va commettre erreur sur erreur, sans jamais retrouver le véritable assassin.
Jean-Marie Villemin craque, il tue son cousin qui suspecte fortement d'être le meurtrier de son fils. Il fera 5 ans de prison pour ça. Christine Villemin, attaquée par la presse, insultée, traitée de monstre, accusée d'avoir tuée son propre fils, fera elle deux semaines de prison. Défendus par des avocats en béton, leur affaire passera entre les mains de trois juges : le juge Lambert, ingrat et incompétent avec eux, manipulant les médias pour accuser la mère et voir ses rêves d'écrivain de réaliser ; le juge Simon, magnifique être humain qui comprendra les Villemin, les aidera à libérer tour à tour le père, et la mère, avant de décéder brutalement d'une crise cardiaque ; puis le juge Martin qui aidera à finaliser l'enquête.
Après toutes ces épreuves, après 30ans d'enquête, l'assassin n'a jamais pu être retrouvé. Les Villemin se sont reconstruit, avec trois enfants : Julien, Emelyne, et Simon. le souvenir de Grégory reste présent, et fort. Ils ne l'oublient pas. Sous couvert d'une nouvelle identité, la vie continue pour eux, après toutes ces épreuves et ces erreurs judiciaires qu'ils ont subies.
Le corbeau lui, court toujours...
Je viens de terminer cette lecture, et elle m'a profondément touchée. Connaissant bien l'affaire Grégory via mes études et mes parents, j'ai décidé d'en savoir un peu plus.
Je ne peux pas mettre 5 étoiles à ce livre. Pour moi, il ne mérite pas d'être noté... cette tragique affaire, une histoire vraie, montre à quel point la justice peut être incompétente et les gens inhumains, face à des parents qui ont perdu leur enfant.
Des recherches ont eu lieu en 2013 sur les cordelettes qui avaient lié les mains et pieds de l'enfant, dans le but de retrouver l'ADN du meurtrier. Les analyse ont isolé 3 ADN, mais aucun ne s'est avéré concluant : à force du temps et des manipulations des preuves, celles-ci sont devenues inexploitables, rendant impossible la recherche du corbeau.
Une triste affaire. Ce témoignage m'a ouvert les yeux sur la nature des gens, mais aussi la force de caractère que l'on peut avoir face à tant que cruauté.
